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Performance diagnostique des radiographies bilatérales en faux profil pour la coxarthrose débutante - 04/12/18

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.10.001 
Jean-Denis Laredo a, , b , Annabelle Wyler a, b, c, d, Cécile Alvarez e, Mounir Aout f, Michel Lequesne g, Éric Vicaut f
a Service de radiologie ostéo-articulaire, groupe hospitalo-universitaire Nord Lariboisière-Fernand-Widal, Asistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris, France 
b CNRS UMR 7052 B20A, université Paris-Diderot, 10, avenue de Verdun, 75010 Paris, France 
c Groupe d’imagerie Maunol Maussins-Nollet, 114, rue Nollet, 75017 Paris, France 
d 67, rue de Romainville, 75019 Paris, France 
e Centre d’imagerie médicale du Grésivaudan, 869, avenue Ambroise-Croizat, 38920 Crolles, France 
f Service de statistiques, groupe hospitalier Fernand-Widal-Lariboisière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), 200, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris France 
g Cabinet de rhumatologie, 33, rue Guilleminot, 75014, Paris France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

(1) Montrer que seules les radiographies en faux profil de la hanche controlatérale font apparaître la partie antérieure de l’interligne articulaire. (2) Fournir des valeurs normales d’épaisseur d’interligne de la hanche sur des radiographies antéropostérieures et en faux profil. (3) Identifier les sites de mesure radiographique de l’interligne articulaire permettant de détecter le mieux une coxarthrose débutante.

Méthodes

Des radiographies antéropostérieures et bilatérales en faux profil ont été réalisées sur un bassin de cadavre, avec des marqueurs autour de la partie antérieure de l’articulation de la hanche. L’épaisseur de l’interligne a été mesurée en dix sites sur les radiographies antéropostérieures du bassin et des deux hanches en faux profil chez 37 patients n’ayant pas de douleurs de hanche (âge moyen : 59 ans) et 65 patients souffrant de douleurs de hanche (âge moyen : 57,5 ans), dont 30 présentaient des modifications arthrosiques de l’os sous-chondral et 35 en étaient indemnes. Les différences entre les deux groupes concernant l’épaisseur de l’interligne sur chaque site de mesure ont été évaluées par la méthode Anova. Le potentiel de l’interligne à chaque site pour discriminer les groupes de patients a été analysé par régression logistique.

Résultats

L’interligne antérieur n’est visible que sur une radiographie controlatérale en faux profil. Des valeurs d’interligne présumées normales ont été recueillies dans le groupe sans douleurs de hanche. Les interlignes mesurés sur les radiographies en faux profil présentaient une différence significative entre les groupes de patients, ce qui n’était pas le cas des mesures effectuées sur les radiographies de bassin antéropostérieures.

Conclusions

Par comparaison avec les radiographies de bassin antéropostérieures, les radiographies bilatérales en faux profil montrent l’interligne de la hanche, y compris sa partie antérieure, et différencient mieux les patients avec et sans douleurs de hanche. Le paramètre le plus déterminant était le rapport AS/P (antérosupérieur/postérieur) de l’interligne.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Radiographie, Hanche, Arthrose, Interligne, Radiographie en faux profil, Radiographie de bassin antéropostérieure


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Vol 85 - N° 5

P. 471-478 - octobre 2018 Retour au numéro
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