S'abonner

Urgences dermatologiques : adressage des patients par internet ? - 15/01/19

Doi : 10.1016/j.annder.2018.09.057 
F. Drahy 1, , G. Hirsch 1, N. Casaert 1, P. Wolkenstein 1, 2, O. Chosidow 1, 2, T.A. Duong 1, 3
1 Service dermatologie, hôpital Henri-Mondor 
2 DHU A-TVB IRMB-EA 7379 EpidermE 
3 Chaire avenir santé numérique, université Paris-Est-Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 2
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Unique par la permanence des soins 24/24–7/7, l’activité des urgences dermatologiques (UD) de notre centre a montré une augmentation de plus de 67 % du nombre de patients entre 2008 et 2014. En 2017, le nombre de consultants était de plus de 20067/an avec une augmentation significative de l’activité les week-ends et les jours fériés. L’accès direct et la démographie défavorable des dermatologues altérant les délais de consultations ont été pointés comme de potentiels facteurs à l’origine de cette évolution. L’objectif de ce travail était d’identifier sur une période donnée le mode d’adressage des patients aux UD.

Matériel et méthodes

Entre le 5 et le 12 mai 2017, un questionnaire anonyme a été rempli par le dermatologue pour chaque patient consultant le week-end. Les informations recueillies étaient : adressage des patients oui/non, avec ou sans courrier et par qui. Pour ceux qui se déclarait être venus seuls, était recueilli le mode de connaissance des urgences : passages antérieurs, internet, accueil ou standard d’un autre hôpital sans avoir été examiné, médecin généraliste ou dermatologue. Les variables ont été exprimées en pourcentage. L’affichage des UD était aussi recherché à partir de plusieurs moteurs de recherche avec l’équation « urgence dermatologique » et « urgence dermatologique Île-de-France ».

Résultats

Pendant la période de l’étude, 274 questionnaires ont été recueillis en préambule de toutes les consultations. La majorité des patients (210/274,77 %) consultaient directement (Annexe A). Parmi les patients adressés (64/274, 23 %), la majorité l’était sans courrier (35/64, 55 %) (Annexe A). Après une recherche sur différents moteurs de recherche, les premiers sites rencontrés n’étaient pas ceux de l’établissement mais ceux d’autres établissements, ainsi qu’un lien pointant vers un article grand public publié dans la presse généraliste (le Point) en décembre 2015 : « Urgences dermatologiques : de plus en plus de patients ».

Discussion

Nos résultats confirment la difficulté des non-dermatologues à définir les UD, plus de la moitié des patients ayant été adressés après avoir été examinés et sans courrier. Concernant les modalités de connaissances des UD par les patients, internet était le premier canal d’information. L’article grand public était l’un des premiers liens. Ce « coup de projecteur » sur les UD pourrait-il expliquer la poursuite de l’importante augmentation des consultations, +33 % en 3 ans (entre 2014–2017, données non publiées) ?

Conclusion

Une meilleure formation des non-dermatologues et la mise en place de voie de recours telles que la télédermatologie pourraient être des facteurs clés pour améliorer le recours à la permanence des soins dermatologiques. Dans un contexte, où un grand nombre de patients consultent internet pour un prendre un RDV médical ou trouver un médecin, une information des patients sur les symptômes pouvant justifier une consultation en urgence est également nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Internet, Permanence des soins, Urgence dermatologique


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2018.09.057.


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 145 - N° 12S

P. S76-S77 - décembre 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • TELDERM Urgence : quels avis par téléexpertise ? Étude transversale mai 2016 et mai 2017
  • G. Hirsch, F. Drahy, C. Bernigaud, C. Hotz, C. Hua, A. Jannic, D. Lu, S. Oro, F. Toukal, C. Velter, O. Zehou, P. Wolkenstein, O. Chosidow, T.-A. Duong
| Article suivant Article suivant
  • Comment évaluer la satisfaction des patients concernant leur prise en charge : revue systématique de la littérature
  • C. Godillot, M.-P. Konstantinou, A. Gallini, C. Paul

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.