Prognosis of severe congenital heart diseases: Do we overestimate the impact of prenatal diagnosis? - 08/04/19
Pronostic des cardiopathies congénitales sévères : surestimons-nous l’impact du diagnostic prénatal ?
Summary |
Background |
Prenatal diagnosis of congenital heart disease (CHD) is controversial because of unclear benefits in terms of morbidity and mortality, and issues with healthcare costs and organization.
Aim |
To compare, in children with severe CHD, 1-year morbidity and mortality between prenatal and postnatal diagnosis groups.
Methods |
All pregnancies and children aged<1 year with a diagnosis of severe CHD were collected over a 5-year period from our database. Severe CHDs were defined as lethal cases, cases leading to medical termination of pregnancy, or children requiring surgery and/or interventional catheterization and/or hospitalization during their first year of life. The primary endpoint was 1-year mortality rate among live births.
Results |
Overall, 322 cases of severe CHD were identified; 200 had a prenatal diagnosis and there were 97 terminations of pregnancy. Of the 225 live births, 34 died before the age of 1 year. The 1-year mortality rate was not significantly different between prenatal and postnatal groups (16.7% vs. 13.9%; p=0.13). In the prenatal group, prostaglandin use was more important and precocious, duration of hospitalization stay was longer, extracardiac complications were less common and cardiac surgery was performed more frequently and later. An association with chromosomal or syndromic anomalies was a risk factor for 1-year mortality.
Conclusions |
Prenatal diagnosis of severe CHD had an impact on the decision regarding termination of pregnancy, but not on the 1-year prognosis among live births. We should now use large multicentre CHD registries to determine the impact of prenatal diagnosis on postnatal management, neurological prognosis and quality of life.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
L’intérêt du diagnostic prénatal des cardiopathies congénitales (CC) oppose l’impact incertain sur la morbi-mortalité aux enjeux médicoéconomiques.
Objectif |
Cette étude a comme objectif de comparer, chez les enfants atteints de CC, la morbi-mortalité à un an entre les groupes avec et sans diagnostic prénatal.
Méthodes |
Nous avons recueilli sur 5 ans les CC sévères chez les femmes enceintes et enfants âgés<1 an. Les CC sévères concernaient les décès, interruptions médicales de grossesse (IMG), le recours à une chirurgie, un cathétérisme interventionnel ou une hospitalisation au cours de la première année de vie. Le critère principal de jugement était la mortalité à un an parmi les naissances vivantes.
Résultats |
322 CC sévères ont été inclues, dont 200 diagnostics prénataux et 97 IMG. Sur les 225 naissances vivantes, 34 sont décédées avant l’âge d’un an. La mortalité à un an n’était pas significativement différente entre les groupes prénatal et postnatal (16,7 % vs 13,9 % ; p=0,13). Dans le groupe prénatal, l’utilisation de prostaglandines était plus importante et précoce, la durée d’hospitalisation plus longue, les complications extracardiaques moins fréquentes et la chirurgie cardiaque plus fréquente et plus tardive. L’association à des anomalies chromosomiques ou syndromiques était un facteur de risque de mortalité à un an.
Conclusions |
Le diagnostic prénatal de CC sévère a un impact sur la décision d’IMG, mais pas sur le pronostic à un an parmi les naissances vivantes. De larges registres multicentriques de CC devront déterminer l’impact du diagnostic prénatal sur la prise en charge postnatale, le pronostic neurologique et la qualité de vie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Ultrasonography, Mortality, Congenital heart disease, Morbidity, Paediatrics
Mots clés : Échographie, Mortalité, Cardiopathie congénitale, Morbidité, Pédiatrie
Abbreviations : CHD, TGA, TOP
Plan
Vol 112 - N° 4
P. 261-269 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.