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Prise en charge des onychopathies présumées d'origine mycosique en dermatologie libérale - 26/03/08

Doi : AD-01-2006-133-1-0151-9638-101019-200517306 

E. Duhard [1],

P. Coudière [2],

J.-J. Voisard [2],

F.-A. Allaert [3 et 4]

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Introduction

L'objectif de cette enquête épidémiologique transversale était de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des malades consultant pour une suspicion d'onychomycose et leurs modalités de prise en charge en dermatologie de ville.

Malades et méthodes

Réalisée auprès de 209 dermatologues libéraux, cette étude portait sur 2 041 malades ayant une dermatomycose parmi lesquels ont été extraits ceux ayant une onychomycose, soit 531 malades.

Résultats

La localisation aux pieds (92,3 p. 100) surtout au gros orteil (93,9 p. 100) était la plus fréquente. Il y avait une atteinte matricielle dans 46,9 p. 100 des cas. Le diagnostic suspecté cliniquement était confirmé par l'examen mycologique dans un peu moins de la moitié des cas. La culture confirmait la prédominance d'un trichophyton dans 64,4 p. 100 des cas, le Trichophyton rubrum étant prépondérant (53,2 p. 100), suivi par Trichophyton mentagrophytes (10,1 p. 100). Il y avait 25,6 p100 de résultats négatifs. Le traitement était institué le plus souvent avant le résultat du prélèvement. Un traitement par voie orale, associé ou non à un traitement local, était institué dans 85,3 p.100 des cas d'atteinte matricielle et dans 34 p. 100 des cas où n'existait pas d'atteinte matricielle.

Discussion

Cette enquête montre la disparité des critères de diagnostic d'une onychomycose et des modalités de traitement parmi les dermatologues libéraux. Le prélèvement mycologique, qui seul permet de confirmer l'origine fongique de l'onychopathie, est pratiqué dans moins de la moitié des cas. Le traitement oral le plus souvent prescrit est la terbinafine. Il est souvent institué en l'absence d'atteinte matricielle et sans confirmation du diagnostic.

Management of presumed onychomycosis in private practice.

Background

The aim of this cross-sectional epidemiological survey was to describe the demographic and clinical characteristics of patients consulting for presumed onychomycosis and methods of treatment used by dermatologists in private practice.

Patients and methods

The study was conducted among 209 dermatologists in private practice, and involved 2 041 patients with dermatomycosis, from among whom we isolated a total of 531 subjects with onychomycosis.

Results

The most commonly affected site was the foot (92.3%), particularly the big toe (93.9%). Matrix involvement was seen in 46.9% of cases. The clinically suspected diagnosis was confirmed by mycological examination in just under half of these patients. The predominance of trichophyton species was confirmed in 64.4% of cases, with Trichophyton rubrum being the main agent (53.2%) followed by Trichophyton mentagrophytes (10.1%). Results were negative in 25.6% of cases. In most instances, treatment was initiated before the results for samples analysis were received. Oral treatment, either with or without topical therapy, was initiated in 85.3% of cases with matrix involvement and in 34% of cases without matrix involvement.

Discussion

This survey reveals a wide disparity in diagnostic criteria for onychomycosis as well as treatment methods among dermatologists in private practice. Mycological samples, which alone can confirm the fungal origin of onychopathy, were taken in less than half of all the cases studied. The most commonly prescribed oral treatment was terbinafine. This was frequently instituted in the absence of any matrix involvement and without confirmation of the diagnosis.


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Vol 133 - N° 1

P. 11-15 - janvier 2006 Retour au numéro
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