Eruptive milia and acneiform hyperkeratosis with comedones (pseudo-epidermal cysts) within tattoos - 19/07/19
Eruption de grains de milium et réactions hyperkératosiques acnéiformes avec comédons ouverts (pseudo-« kyste épidermiques ») après tatouage
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Summary |
Background |
Milia are small, hard, white superficial epidermal cysts measuring a few millimetres that can occur during skin healing due to occlusion of pilosebaceous units. Milia rarely occur on tattoos. However, cases of allergic reactions with hyperkeratosis and open comedones have been described in the literature, sometimes under the term “epidermal cysts”.
Patients and methods |
We saw three patients who developed milia, including a 32-year-old man with eruptive milia 10 weeks after getting a black, red and green tattoo on his upper arm. Topical tretinoin was applied. We encountered two further cases of eruptive milia on black/grey tattoos. A fourth patient presented a massive hyperkeratotic reaction with retention comedones on the red/pink area of a tattoo.
Discussion |
The occurrence of milia and acneiform allergic reactions after tattooing is rare. We collated a total of 13 cases from the literature, of which 8 involved milia. This condition occurred within 3 months following tattooing, with no particular correlation with any given colour, and generally without any allergic reaction (except in one case). Reactions comprising excessive acneiform hyperkeratosis and open comedones were noted with pink and red inks and were a complication in a setting of allergic inflammatory reaction. However, the histopathology of these reactions is poorly described in the literature. It seems inappropriate to diagnose the condition as “epidermal cysts” since the lesions are not in fact simple cysts but rather retention lesions occurring during an inflammatory reaction and are thus different from post-traumatic milia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Les grains de milium (GM) sont des petites papules cutanées superficielles, blanches, perlées et dures, qui correspondent à des kystes épidermiques. Ils peuvent être secondaires, notamment par obturation du follicule pilosébacé lors de processus de cicatrisation. La survenue de GM après tatouage est rare. Par ailleurs, des cas de réactions allergiques sur tatouage avec une importante hyperkératose parsemée de comédons ouverts ont également été décrits dans la littérature, parfois étiquetés « kystes épidermiques ».
Observation |
Nous avons rencontré trois patients qui avaient développé des GM post-tatouage, notamment un homme de 32 ans qui a présenté une éruption de GM sur toutes les couleurs (noir, rouge, vert) d’un tatouage effectué plus de deux mois et demi auparavant. Un traitement par trétinoïne topique était proposé. Par ailleurs, nous avons vu un cas de réaction d’hyperkératose massive avec comédons par rétention sur le rouge/rose d’un tatouage.
Discussion |
La survenue de GM et de réactions acnéiformes avec comédons sur tatouage est rare. Nous avons colligé au total 13 cas de la littérature, dont 8 GM. Les GM surviennent sans affinité spécifique pour une couleur de pigment, dans les 3 premiers mois après le tatouage, en dehors de toute réaction allergique (hormis un cas). À l’opposé, les réactions d’hyperkératose excessive accompagnée de comédons par rétention sont observées sur le rouge/rose et semblent compliquer une réaction inflammatoire allergique. Sur le plan histopathologique, ces réactions sont rarement décrites avec précision dans la littérature. Mais le terme de « kystes épidermiques », parfois employé, nous semble inapproprié pour décrire ces lésions, car il ne s’agit pas de kystes simples mais de lésions rétentionnelles survenant dans le cadre d’une réaction inflammatoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Acneiform, Comedo, Milia, Epidermoid cyst, Tattoo
Mots clés : Acnéiforme, Comédon, Grains de milium, Kyste épidermique, Tatouage
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?