Quantitative measurements of retinal microvasculature by optical coherence tomography angiography (OCT-A) have been used to assess cardiovascular risk profile. However, to date, there are no studies focusing on OCT-A imaging in the setting of the altered hemodynamic status found in high-risk cardiovascular patients.

To determine the potential association between retinal vascular density on OCT-A and a comprehensive battery of hemodynamic variables in patients with myocardial infarction (MI) using data from the acute phase and at 3 months follow-up after cardiac rehabilitation. This prospective longitudinal study included patients who presented with MI in the cardiology intensive care unit at Dijon University Hospital. Main outcomes and measurements were retinal vessel density on OCT-A, hemodynamic status based on left ventricular ejection fraction (LVEF), and indexed cardiac output during the acute phase of myocardial infarction and at 3 months follow-up.

Overall, 30 patients were included in this pilot study. The median (IQR) age was 64 years (55–71) with 87% men. At admission, the mean (SD) LVEF was 53% (11), and the mean indexed cardiac output was 2.70 (0.83) L/min/m². On OCT-A, the mean inner retinal vascular density was 19.09 (2.80) mm⁻¹. No significant association was found between retinal vascular density and hemodynamic variables.

We found no significant association between retinal vascular density on OCT-A and hemodynamic variables in the acute phase of a myocardial infarction or after 3 months of cardiac rehabilitation. Therefore, OCT-A findings do not seem to be influenced by the hemodynamic changes associated with myocardial infarction.

Les caractéristiques quantitatives de la microvascularisation rétinienne en tomographie par cohérence optique angiographie (OCT-A) ont été utilisées pour évaluer le profil de risque cardiovasculaire. Cependant à ce jour, aucune étude ne s’est intéressée à la description microvasculaire en OCT-A dans un contexte d’une altération de l’état hémodynamique chez des patients présentant un risque cardiovasculaire élevé.

Déterminer l’association potentielle entre la densité vasculaire rétinienne en OCT-A et un ensemble exhaustif de variables hémodynamiques chez des patients atteints d’un infarctus du myocarde en utilisant les données de la phase aiguë et du suivi à 3 mois, après une rééducation cardiaque. Cette étude longitudinale prospective a inclus des patients présentant un infarctus du myocarde dans l’unité de soins intensifs cardiologique du centre hospitalier universitaire de Dijon. Les critères principaux étaient la densité vasculaire rétinienne en OCT-A, la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) et le débit cardiaque indexé à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde et lors du suivi à 3 mois.

Au total, 30 patients ont été inclus dans cette étude pilote. L’âge médian (écart interquartile) était de 64 ans (55–71) avec 87 % d’hommes. À l’admission, la FEVG moyenne (écart type) était de 53 % (11) et le débit cardiaque indexé moyen était de 2,70 (0,83) L/min/m². De plus, la densité vasculaire rétinienne interne moyenne était de 19,09 (2,80) mm⁻¹. Aucune association significative n’a été trouvée entre la densité vasculaire rétinienne et les variables hémodynamiques.

Nous n’avons pas trouvé d’association significative entre la densité vasculaire rétinienne en OCT-A et les variables hémodynamiques ni à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde ni après 3 mois de réadaptation cardiaque. Par conséquent, les résultats quantitatifs de l’OCT-A ne semblent pas être influencés par les variations hémodynamiques chez des patients ayant présenté un infarctus du myocarde.