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Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d'agression sexuelle (22 et 23 novembre 2001) - 01/01/02

G.  Boutet * *Auteur correspondant

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Résumé

La violence sexuelle n'est ni nouvelle, ni réellement renouvelée, l'histoire ayant depuis longtemps décrit toutes ses formes. Ce qui est neuf, affirmant de façon exemplaire l'égalité homme/femme, c'est que le nouveau code pénal a effacé toute référence aux catégories sexuelles dans sa définition des agressions sexuelles et du viol. L'article 222-22 de la section III des atteintes à la personne humaine (Code Pénal, éditions Dalloz, 2002) stipule que « constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise », et l'article 222-23 que « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ». Si les gynécologues sont confrontés aux effets dévastateurs de ces crimes et délits sur les victimes, le plus souvent féminines, les médecins experts psychiatres doivent eux faire face à une situation totalement inédite, la transformation de l'agresseur condamné en patient possible. Devant la spécificité de cette « articulation de la peine et du soin », il a paru important au comité de rédaction de vous présenter le texte court des recommandations de la conférence de consensus des 22 et 23 novembre 2001, organisée par la fédération française de psychiatrie, selon la méthodologie de l'ANAES et avec le soutien de la direction générale de la santé, intitulé : « Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d'agression sexuelle ».

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Vol 30 - N° 12

P. 1005-1013 - décembre 2002 Retour au numéro
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