Urticaires chroniques - 29/04/08
E. Collet [1]
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Affection fréquente, le plus souvent bénigne, l'urticaire chronique est une pathologie invalidante. Sa prise en charge pose de nombreux problèmes diagnostiques et thérapeutiques. L'anamnèse et l'examen clinique sont les deux principaux éléments de l'enquête étiologique. La réalisation d'examens complémentaires est controversée. La recherche de foyers infectieux chroniques, bactériens ou parasitaires est discutée, l'éradication de ces foyers n'entraînant pas toujours la disparition des symptômes. L'association de l'urticaire chronique à de nouveaux agents infectieux a récemment été évoquée : toxocara canis, hépatite C et hélicobacter pylori. Si l'exploration thyroïdienne semble avoir un intérêt, la recherche d'anomalies immunologiques doit être orientée par la présence de signes d'appel cliniques ou l'existence d'une vasculite. La place des tests allergologiques évaluant le terrain atopique, la responsabilité de facteurs de contact, alimentaires et médicamenteux font aussi l'objet de discussions. Malgré une enquête étiologique soigneuse, 60 à 80 p. 100 des UC restent idiopathiques. Sur le plan thérapeutique, les antihistaminiques récents, bien tolérés, sont prescrits en première intention. La place de la corticothérapie générale, de molécules moins bien évaluées comme le kétotifène, le cromoglycate de sodium ou les antileucotriènes, de traitements à visée plus « étiologique » tels les antipaludéens de synthèse, la thyroxine, la dapsone reste à préciser.
Chronic urticaria: what problems for the physicians? |
Chronic urticaria is a common disorder which can be extremely distressing and disabling for the patients. Anamnesis and clinical investigations are very helpful for the diagnosis. Bacterial, viral or parasitic infections can be associated with chronic urticaria, although the mechanisms which may link infectious diseases and chronic urticaria remain unclear. Recently, direct relationship between chronic urticaria and Helicobacter pylori , hepatitis C virus and Toxocara canis infections have been postulated. Numerous studies have also shown that chronic urticaria and angiodema are significantly associated with thyroid autoimmunity. A connective tissue disorder should be investigated if skin biopsy shows histologic evidences of vasculitis or if the patient has signs of systemic disease. Despite extensive laboratory investigations, 60 to 80% of chronic urticaria remain idiopathic. Large clinical studies have shown that extensive screening is unnecessary. Second-generation, low-sedation H1-antihistamines are the treatment of choice in chronic idiopathic urticaria. Combined therapies with first and second-generation H1-antihistamines or with H1 and H2-antihistamines have been proposed and found to be effective. Systemic corticoids and immunosuppressive agents should be reserved for patients with severe and disabling chronic urticaria but they cause undesirable effects and toxicity.
Plan
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Vol 130 - N° HS 1
P. -1--1 - mai 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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