Le rôle du stress dans le déclenchement de poussées de dermatite atopique (DA) est l’objet d’un consensus. Il se comprend très bien, car les médiateurs biochimiques ont des effets connus sur les cellules impliquées dans la DA. Le rôle de facteurs psychologiques plus complexes (dépression, anxiété, interactions familiales) est très probable, mais plus difficile à démontrer. Le retentissement psychologique de la DA est bien entendu important. Les psychothérapies ont des effets bénéfiques sur ce retentissement, mais aussi sur le prurit et le grattage. Leurs effets sur les lésions de DA ont fait l’objet de peu d’études, mais sont observés dans de nombreux cas. Les psychotropes peuvent être utiles, mais doivent être utilisés avec précaution chez l’enfant.

The role of stress on the triggering-off of flares of atopic dermatitis (AD) is the subject of a consensus. It is understandable because biochemical mediators are known to affect the cells implied in AD. The role of more complex psychological factors (depression, anxiety, and familial interaction) is highly probable but difficult to demonstrate. The psychological impact of AD is obviously severe. Psychotherapy provides beneficial effects on the impact but also on pruritus and scratching. Its effect on the AD lesions has rarely been studied but has been observed in many cases. Psychotropics can be useful but they should be handled with care in infants.