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Induction ou réactivation de psoriasis cutané par les agents anti-TNFα - 07/05/08

Doi : 10.1016/j.rhum.2007.06.013 
Daniel Wendling a, , Jean-Charles Balblanc b, Daniel Briançon c, Alain Brousse d, Anne Lohse b, Philippe Deprez e, Philippe Humbert f, François Aubin f
a Service de rhumatologie, CHU Jean-Minjoz, université de Franche-Comté, 1, boulevard Fleming, 25030 Besançon, France 
b Service de rhumatologie, centre hospitalier, 90000 Belfort, France 
c Service de rhumatologie, centre hospitalier Reine-Hortense, 73100 Aix-les-Bains, France 
d Service de rhumatologie, centre hospitalier, 39100 Dole, France 
e Cabinet de dermatologie, 39100 Dole, France 
f Service de dermatologie, CHU St-Jacques, université de Franche-Comté, 25030 Besançon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’utilisation à grande échelle des agents anti-TNF permet l’émergence d’effets paradoxaux définis par l’induction ou la réactivation de manifestations représentant une indication de ces traitements. Le psoriasis cutané est un exemple d’effet paradoxal rapporté dans la littérature.

L’objectif

Le but de ce travail est de réunir des cas d’induction ou réactivation de psoriasis sous traitement anti-TNF à la recherche de facteurs prédictifs potentiels.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective de cas d’induction ou réactivation de psoriasis sous TNF. L’âge, le sexe, la maladie traitée, le type d’anti-TNF, l’efficacité sur la pathologie initiale, les antécédents personnels ou familiaux de psoriasis, le délai de survenue, le type de psoriasis (confirmé par un dermatologue expérimenté), les traitements associés, l’évolution de la dermatose en fonction de l’arrêt ou de la poursuite de l’anti-TNF ont été recueillis pour chaque patient. Les données ont été confrontées avec la littérature.

Résultats

Douze cas sont inclus (six femmes), d’âge moyen 45,5 ans. L’anti-TNF est Humira* quatre fois, Enbrel* six fois et Remicade* deux fois, pour spondylarthrite (six), polyarthrite rhumatoïde (quatre), rhumatisme psoriasique (deux), durant un à 15mois (moyenne 4,1) à l’extériorisation du psoriasis. Un antécédent personnel de psoriasis est trouvé dans six cas (quatre cas sur les six sous Enbrel*). L’anti-TNF était efficace sur les symptômes de la maladie initiale dans 11 cas. L’évolution du psoriasis était favorable après arrêt de l’anti-TNF dans 4/5 cas. L’anti-TNF était maintenu dans sept cas, avec stabilité des lésions cutanées. Le psoriasis était de type vulgaire ou en plaque dans la majorité des cas, avec une atteinte pustuleuse palmaire ou plantaire dans cinq cas sur 12.

Discussion

Plus de 40 cas d’induction ou de réactivation de psoriasis ont été rapportés dans la littérature, avec une prévalence estimée entre 1,5 et 5 % des patients traités par anti-TNF. Les caractéristiques de notre série sont conformes aux données de la littérature. Cet effet peut survenir avec chacun des anti-TNF disponibles (représentant un effet de classe), dans les premiers mois de traitement pour diverses indications des anti-TNF, avec une fréquence élevée d’atteinte pustuleuse palmoplantaire. Un antécédent de psoriasis semble plus fréquent en cas de réactivation de psoriasis sous Enbrel* (4/6 dans notre série, 55 % dans la littérature) ; cela pourrait représenter un facteur de risque potentiel.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Anti-TNF, Psoriasis, Effet secondaire

Keywords : Anti-TNF, Psoriasis, Side effects


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Vol 75 - N° 5

P. 451-454 - mai 2008 Retour au numéro
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