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Neuroprotection par hypothermie lors des encéphalopathies anoxo-ischémiques du nouveau-né à terme : état des connaissances - 16/05/08

Doi : 10.1016/j.arcped.2007.11.002 
T. Debillon 1, , S. Cantagrel 2, V. Zupan-Simunek 3, P. Gressens 4, 5
1 Service de réanimation pédiatrique et néonatale, CHU de Grenoble, B.P. 217, 38043 Grenoble cedex 09, France 
2 Service de réanimation pédiatrique et néonatale, hôpital de Clocheville, 49, boulevard Béranger, 37000 Tours, France 
3 Service de pédiatrie et réanimation néonatales, hôpital Antoine-Béclère, 92141 Clamart cedex, France 
4 Inserm, U676, Paris, France 
5 Université Paris-7, faculté de médecine Denis-Diderot, IFR02–IFR25, 75870 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le traitement des encéphalopathies anoxo-ischémiques néonatales par hypothermie est un concept revisité depuis plus de 10 ans. Ce sont, d’abord, des études expérimentales animales, montrant une réduction des territoires atteints jusqu’à 80 %, qui ont justifié un intérêt pour cette stratégie. Ces études ont aussi précisé les conditions de réalisation d’une hypothermie pour obtenir un effet protecteur : nécessaire rapidité pour sa mise en place après l’accident anoxique, durée relativement prolongée pendant plusieurs heures pour une efficacité obtenue soit, par un refroidissement cérébral sélectif soit, par un refroidissement corporel global. Les études pilotes humaines ont ensuite montré la faisabilité de ces 2 techniques sans révéler d’effets indésirables graves immédiats. Deux grandes études randomisées, publiées en 2005, en ont testé l’efficacité. Seule la stratégie d’hypothermie corporelle globale montre une réduction significative du taux d’évolution défavorable chez les enfants traités (44 % versus 62 %). Pour l’hypothermie cérébrale sélective, cette réduction n’est significative que pour le sous-groupe des encéphalopathies modérées (48 % versus 66 %). Ce sont essentiellement ces formes cliniques qui sont sensibles à l’hypothermie, les formes graves (stade III de la classification de Sarnat et Sarnat) étant vraisemblablement peu améliorées par le refroidissement. Le principale difficulté réside actuellement à cerner les bonnes indications de l’hypothermie par une évaluation précoce et précise du degré de sévérité de l’encéphalopathie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The hypothermia treatment for neonatal hypoxic ischemic encephalopathy is a concept revisited for more than 10 years. With this strategy, animal studies have shown an 80% reduction of brain damage. Conditions for the practice of hypothermia, to obtain neuroprotection, have been described in these studies: rapidity of the onset of cooling after the hypoxic ischemic event, prolonged duration during several hours, ability to obtain neuroprotection with two methods of cooling, selective head cooling or whole body hypothermia. Pilot studies in human newborns have demonstrated the feasibility of these strategies without immediate adverse effects. Two large randomised trials have been conducted in 2005 to test the efficacy. Only with the strategy of whole body cooling, the incidence of poor outcome at 18 months (death or severe disability) was statistically decreased (44% versus 66% in the control group). This reduction seems especially significant in the sub group of intermediate severity (48% versus 66%), whereas severe forms (Grade III in the Sarnat and Sarnat classification) were probably not ameliorated with this treatment. Now, the major problem is to determine the best indications for hypothermia with an early and precise assessment of the grade of the encephalopathy.

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Mots clés : Hypothermie, Encéphalopathie, Neuroprotection, Nouveau-né


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Vol 15 - N° 2

P. 157-161 - février 2008 Retour au numéro
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