L'évolution séculaire des températures de surface de la mer Méditerranée (1856-2000) - 01/01/03
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Résumé |
La variabilité à long terme des températures de surface océanique de la mer Méditerranée est analysée sur la période 1856-2000. L'évolution régionale moyenne, représentée par le premier vecteur propre (représentant plus de de la covariance totale) montre qu'il n'y a pas de tendance linéaire claire sur l'ensemble de la période, mais plutôt une superposition d'une oscillation irrégulière dominante (période apparente de 60-70 ans et amplitude moyenne de 0,4 à 0,5°C) et d'une hausse très faible (équivalente à une augmentation de la température de 0,1°C par siècle). La dernière période chaude, qui est plus intense à l'ouest qu'à l'est du bassin, n'est pas plus chaude que la période 1935-1945 ou que les années 1960. La comparaison avec l'évolution moyenne de l'hémisphère nord montre une bonne concordance, avec, toutefois, une moins forte contribution de la hausse générale dans le bassin méditerranéen. Pour citer cet article : V. Moron, C. R. Geoscience 335 (2003).
Mots clés : température de surface océanique ; mer Méditerranée ; variabilité à long terme.
Abstract |
The mean sea surface temperature anomalies (SSTA) of the Mediterranean Sea during the past 150 years (1856-2000) are analysed. The first empirical orthogonal function (EOF) of the covariance matrix of the SSTA explains more than 45% of the variance, suggesting that the temporal variation of the Mediterranean Sea is largely in phase over the whole basin. The mean variability of Mediterranean SSTA from 1856 to 2000 superposes a main irregular oscillation (period of 60-70 years and mean amplitude of 0.4-0.5°C) and a weak long-term positive trend (equivalent to an increase of °C per century). The last warm phase, which is strongest in the western basin, is not warmer than the decade 1935-1945 or the ending part of the 1960s. The mean temporal evolution of the North Hemisphere is close to the variation of the Mediterranean Sea, except that the long-term increase is more intense in the North Hemisphere. To cite this article: V. Moron, C. R. Geoscience 335 (2003).
Mots clés : sea surface temperature ; Mediterranean Sea ; long-term variability.
Plan
Vol 335 - N° 9
P. 721-727 - septembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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