La main sclérodermique : signes cliniques et radiologiques - 11/07/08
, Alessandro Marongiu a, Patrizia Fenu a, Rossana Faedda b, Antonello Masala b, Marcella Sanna b, Giovanni Soro b, Andreina Tocco b, Daniela Piu b, Daniela Marotto a, Giuseppe Passiu a
Auteur correspondantBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 6 |
| Iconographies | 2 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Décrire les signes cliniques et radiologiques observés à la main dans la sclérodermie.
Patients |
Nous avons réalisé une étude descriptive transversale chez 41 Sardes souffrant de sclérodermie (32 femmes et neuf hommes ; médiane de 58,9 ans avec des extrêmes de 31 et 81 ans), depuis 11,8 ans en moyenne (extrêmes, 1–36 ans). La maladie était diffuse chez 26 malades et limitée chez 15 malades.
Méthodes |
Une radiographie des mains a été réalisée chez chaque malade. Les radiographies ont été interprétées de façon indépendante par deux radiologues tenus dans l’ignorance du diagnostic. Les radiologues ont classé les radiographies en quatre catégories : aspect normal ou subnormal, arthrose, arthrite inflammatoire et anomalies périarticulaires. Nous avons ensuite recherché des corrélations entre les catégories radiographiques et les signes cliniques et sérologiques.
Résultats |
Malgré l’absence de groupe témoin et le caractère transversal de l’étude, les résultats confirment la fréquence des anomalies ostéoarticulaires à la main dans la sclérodermie : des signes cliniques ont été mis en évidence chez 30 (73 %) malades et des signes radiographiques chez 33 (80 %) malades. Les anomalies périarticulaires (résorption de la phalangette, calcifications des parties molles et/ou flessum) prédominaient (14/41, 34,1 %). Le flessum des doigts et la résorption osseuse étaient corrélés à la présence d’une pneumopathie interstitielle, à une réduction de la capacité vitale forcée, à une atteinte œsophagienne et au traitement par la prostacycline. La calcinose (29,2 % des malades) était liée à la présence d’érosions, suggérant un lien pathogénique. Un aspect radiologique inflammatoire s’est avéré fréquent (8/41, 19,5 %). Toutefois, les érosions, situées ailleurs qu’aux interphalangiennes distales, ont été observées principalement chez les malades qui présentaient un tableau frontière polyarthrite rhumatoïde-sclérodermie. La calcinose était plus fréquente en cas de sclérodermie limitée, mais il n’y avait pas entre les deux groupes d’autres différences dans la prévalence des anomalies radiologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sclérodermie, Main, Signes radiographiques, Calcinose
Keywords : Systemic sclerosis, Hand, Radiographic features, Calcinosis
Plan
 | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine. |
Vol 75 - N° 7
P. 607-612 - juillet 2008 Retour au numéro
Article précédent
- Les polymorphismes génétiques du gène de l’antagoniste du récepteur de l’IL-1 sont associés à la sévérité de la maladie chez les noirs d’Afrique du Sud atteints de polyarthrite rhumatoïde
- Steven Lubbe, Mohammed Tikly, Lize van der Merwe, Bridget Hodkinson, Michele Ramsay
- Suivi par IRM du destin in vivo des cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse, marquées par des nanoparticules d’oxyde de fer superparamagnétique et injectées par voie intra-articulaire chez le lapin
- Xu-hong Jing, Liu Yang, Xiao-jun Duan, Bing Xie, Wei Chen, Zhong Li, Hong-bo Tan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?