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Les méthodes de détection des microdélétions du chromosome Y : intérêt d'une nouvelle approche fondée sur la méthode d'électrophorèse en gradient de gel dénaturant - 01/01/03

Doi : 10.1016/S1297-9589(03)00176-0 

T.  Bienvenu a * ,  C.  Patrat b ,  P.  Jouannet b *Auteur correspondant.

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Résumé

Environ 10 % des couples consultent pour des difficultés à procréer. Dans près de la moitié des cas, l'homme est responsable de cette infertilité. Au cours de ces 5 dernières années, les avancées de la génétique moléculaire ont permis d'impliquer des microdélétions du bras long du chromosome Y dans la survenue d'une infertilité masculine. Ces microdélétions sont retrouvées chez environ 12 % des cas d'azoospermies non obstructives et 6 % des cas d'oligospermies sévères. Ces délétions sont en général détectées par PCR multiplex utilisant des marqueurs génomiques localisées dans 3 régions (AZFa, AZFb et AZFc) du chromosome Y. Cette revue décrit les principales méthodes de biologie moléculaire utilisées ainsi que la stratégie recommandée pour détecter ces délétions. Un premier criblage doit permettre d'identifier la majorité des délétions et un second de délimiter le territoire délété. D'autres approches plus spécifiques, comme la méthode PCR-DGGE décrite dans cette revue, devraient faciliter la détection de délétions partielles de certaines régions répétées ou des mosaïques. Ces analyses moléculaires du chromosome Y devraient permettre de déterminer une étiologie à l'infertilité masculine dans près de 10 % des cas, d'informer le patient de la transmission de l'anomalie du père au fils et ainsi d'améliorer la prise en charge des patients dans le cadre de la procréation médicalement assistée.

Mots clés  : Infertilité masculine ; Chromosome Y ; DAZ ; PCR multiplex.

Abstract

Ten percent of couples trying for a child fail to conceive. In approximately 50% of cases, infertility is due to the inability of the male partner to produce spermatozoa in sufficient numbers to effect conception. Over the past 5 years, molecular studies have suggested that interstitial microdeletions in Yq11 represent an etiological factor for male infertility. Y-microdeletions have been detected in 12% of non-obstructive azoospermia and 6% of severe oligozoospermia. In general, microdeletions were detected by separate multiplex-polymerase chain reaction (PCR) reactions using primer pairs for single tagged sites (STSs) of all three azoospermia factor (AZF) regions (AZFa, AZFb and AZFc). This review describes the molecular methods and laboratory guidelines for molecular diagnosis of Y-chromosomal microdeletions. The diagnostics of Y-chromosomal microdeletions should be performed in two steps: in any case, the routine diagnostic should include six STS loci, two STS loci localised in each AZF region, and once a deletion is detected, the analysis can be extended to STS loci known to cross the proximal and the distal borderlines of each AZF region. Other molecular techniques such as DGGE, Southern blot should be performed to detect partial deletions of gene copies or mosaicism. These different molecular approaches should allow explaining 10% of male infertility, to evaluate the risk to pass the defect onto their male offspring (by intracytoplasmic sperm injection) and improve the genetic counselling of couples undergoing micromanipulative assisted reproduction.

Mots clés  : Male Infertility ; Y-chromosome ; DAZ ; Multiplex PCR.

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Vol 31 - N° 7-8

P. 639-646 - juillet 2003 Retour au numéro
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