Serpentinization of abyssal peridotites at mid-ocean ridges - 01/01/03
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Résumé |
Serpentinites are an important component of the oceanic crust generated in slow to ultraslow spreading settings. In this context, the MOHO likely corresponds to a hydration boundary, which could match the 500°C isotherm beneath the ridge axis. Textures from serpentinites sampled in ridge environments demonstrate that most of the serpentinization occurs under static conditions. The typical mineralogical association consists of lizardite chrysotile magnetite tremolite talc. Despite the widespread occurrence of lizardite, considered as the low temperature serpentine variety, oxygen isotope fractionation suggests that serpentinization starts at high temperature, in the range of 300-500°C. The fluid responsible for serpentinization is seawater, possibly evolved by interaction with the crust. Compared with fresh peridotites, serpentinites are strongly hydrated (10-15% H2O) and oxidized. Serpentinization, however, does not seem to be accompanied by massive leaching of major elements, implying that it requires a volume increase. It results in an increase in chlorine, boron, fluorine, and sulfur, but its effect on other trace elements remains poorly detailed. The presence of serpentinites in the oceanic crust affects its physical properties, in particular by lowering its density and seismic velocities, and modifying its magnetic and rheological properties. Serpentinization may activate hydrothermal cells and generate methane and hydrogen anomalies which can sustain microbial communities. Two types of hydrothermal field have been identified: the Rainbow type, with high temperature (360°C) black smokers requiring magmatic heat; the low temperature (40-75°C) Lost City type, by contrast, can be activated by serpenintization reactions. To cite this article: C. Mével, C. R. Geoscience 335 (2003).
Résumé |
Les serpentinites représentent un constituant important de la croûte océanique formée aux dorsales lentes et ultralentes. Dans ce contexte, le MOHO pourrait correspondre à un front d'hydratation et éventuellement à l'isotherme 500°C sous l'axe. L'observation des textures des serpentinites échantillonnées aux dorsales montre que l'essentiel de la serpentinisation a lieu en régime statique. L'association minérale type comprend lizardite chrysotile magnetite tremolite talc. Malgré la présence de lizardite considérée comme l'espèce serpentineuse de basse température, le fractionnement isotopique de l'oxygène montre que la serpentinisation commence à température élevée, de l'ordre de 300 à 500°C. Le fluide responsable de la serpentinisation est majoritairement l'eau de mer, qui a pu évoluer par réaction avec la croûte. Par rapport aux péridotites fraîches, la serpentinisation se traduit par une hydratation massive et l'oxydation du fer. Elle ne semble pas être accompagnée d'échanges importants en éléments majeurs, ce qui implique qu'elle entraîne une augmentation de volume. Elle s'accompagne d'un enrichissement en chlore, bore, fluor, soufre. Son effet sur les autres éléments en traces reste mal contraint. La présence de serpentinites dans la croûte océanique affecte ses propriétés physiques, en particulier en abaissant la densité et les vitesses de propagation des ondes sismiques, et en modifiant ses propriétés magnétiques et rhéologiques. La serpentinisation peut activer des cellules de convection hydrothermales et provoquer des anomalies de méthane et d'hydrogène, capables d'alimenter des communautés microbiennes. Deux types de champs hydrothermaux ont été mis en évidence : le type « Rainbow », à fumeurs noirs de haute temperature (360°C), nécessite un apport de chaleur magmatique ; le type « Lost City » de basse température (40-75°C) peut être activé par la seule réaction de serpentinisation. Pour citer cet article : C. Mével, C. R. Geoscience 335 (2003).
Mots clés : serpentinization ; oceanic lithosphere ; hydrothermalism.
Mots clés : serpentinisation ; lithosphère océanique ; hydrothermalisme.
Plan
Vol 335 - N° 10-11
P. 825-852 - septembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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