Après la ménopause, la prévention non pharmacologique des fractures ostéoporotiques fait appel à tous moyens visant à diminuer la perte osseuse et à prévenir le risque de chute. Chez les femmes à faible risque fracturaire, les conseils alimentaires visent essentiellement à assurer une ration calcique optimale. La pratique régulière d'une activité physique soutenue doit être encouragée. À un âge plus avancé, le risque de fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) justifie plusieurs mesures préventives. Ainsi, outre la supplémentation vitaminocalcique, l'éventuelle carence protéinique doit être corrigée. Par ailleurs, la prévention des chutes est indispensable. Les sujets institutionnalisés à haut risque de chute, peuvent tirer bénéfice du port de protecteur de hanche. Cette prévention non pharmacologique doit s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale et personnalisée en complément des traitements médicamenteux habituellement prescrits.

In postmenopausal women, the nonpharmacological prevention of osteoporotic fractures pursues the dual objective of minimising bone loss and preventing falls. In women with a low fracture risk, optimising the dietary intake of calcium is the main nutritional goal. Regular sustained physical activity should be encouraged. In older women, the high risk of proximal femoral fractures warrants a number of preventive measures, including calcium and vitamin D supplementation, correction of protein deficiency if needed, and minimisation of the risk of falls. Hip protectors may be useful in institutionalised women at high risk for falls. These nonpharmacological measures should be part of a comprehensive customised management program used to complement standard pharmacological therapy.