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Évolution des fractures ostéoporotiques de la ceinture pelvienne : une sévérité sous-estimée. À propos de 60 cas - 07/10/08

Doi : 10.1016/j.rhum.2008.01.016 
Véronique Breuil a, , Christian-Hubert Roux a, Jean Testa b, Christine Albert a, Madleen Chassang a, Olivier Brocq a, Liana Euller-Ziegler a
a Service de rhumatologie, hôpital universitaire L’Archet-I, 242, avenue de Saint-Antoine-de-Ginestière, BP 3079, 06202 Nice cedex. France 
b Département d’épidémiologie et statistiques, hôpital Cimiez, 4, avenue Reine-Victoria, BP 1179, 06003 Nice cedex 1, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Notre but a été de décrire les caractéristiques des fractures ostéoporotiques de la ceinture pelvienne et leur évolution.

Méthodes

Nous avons recueilli les données cliniques et biologiques de 60 patients, ayant eu une fracture ostéoporotique de la ceinture pelvienne et ayant été hospitalisés dans notre service de rhumatologie. Nous avons évalué l’évolution chez 51 d’entre eux, à l’aide d’un questionnaire rempli par téléphone.

Résultats

Notre population était composée principalement de femmes âgées (femmes 81,6 %, âge moyen : 79 ans) qui présentaient dans plus de la moitié des cas un antécédent d’ostéoporose, de fracture ou de maladie cardiovasculaire. Dans 89 % des cas, la fracture était survenue après une chute conséquence. Les branches pubiennes constituaient le principal siège de la fracture (65 %). Nous avons observé un pourcentage élevé de carence en vitamine D (80,6 %) associé à une hyperparathyroïdie secondaire (51,6 %). Avant la survenue de la fracture, tous les patients vivaient à leur domicile et 84,1 % étaient autonomes. Au cours de l’hospitalisation, 52,5 % des patients ont eu une complication et dans la majorité des cas, une infection urinaire ou une escarre. À la sortie du service seulement 31 % des patients sont retournés à leur domicile. Au moment de l’évaluation finale (en moyenne, 29 mois après la fracture), 11 patients sont décédés (en moyenne, 190 jours après la fracture). Parmi les survivants, 74,5 % vivent à leur domicile, 60 % nécessitent une assistance pour au moins une activité de la vie quotidienne et 18,6 % ont eu une nouvelle fracture. Seulement 63,2 % sont toujours traités pour ostéoporose.

Conclusion

Les fractures de la ceinture pelvienne nécessitant une hospitalisation initiale possèdent des caractéristiques communes avec les fractures de l’extrémité supérieure du fémur : population âgée à prédominance féminine, carence en vitamine D, chute à l’origine de la fracture et, aussi, sévérité pronostique avec un taux élevé de morbidité et de mortalité et une perte d’autonomie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Ostéoporose, Fracture du pelvis, Caractéristiques cliniques, Pronostic

Keywords : Osteoporosis, Pelvic fracture, Clinical characteristics, Outcome


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Vol 75 - N° 9

P. 858-861 - octobre 2008 Retour au numéro
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