Big perturbations of the magnetic field (amplitudes larger than 250 nT) are simply detected by subtracting the values of a model from the measurements of CHAMP satellite. Taking a full year of CHAMP data and organizing them in four subsets of three months length (spring, summer, autumn, winter), it is found that: (a) the two domains where such big perturbations mainly exist are limited, in both hemispheres, by a parallel of high latitude of the corrected geomagnetic coordinates system; (b) a conspicuous seasonal (annual) variation affects the density of the perturbations and is opposite in the two hemispheres. We hold that these perturbations are linked to the midday magnetic activity within the auroral zone, long ago described by one of us (Mayaud, 1956). The source of the perturbations observed at the satellite altitude would be field-aligned currents resulting from the penetration of the solar wind into the magnetospheric cusps. To cite this article: J.-L. Le Mouël et al., C. R. Geoscience 335 (2003).

Les perturbations intenses du champ magnétique terrestre (d'amplitude supérieure à 250 nT) sont repérées simplement en soustrayant des valeurs mesurées par le satellite Champ celles d'un modèle. Considérant une pleine année de mesures, et organisant celles-ci en quatre sous-ensembles de trois mois (printemps, été, automne, hiver), on trouve que : (a) les deux domaines où se rencontrent ces perturbations sont limités, dans chaque hémisphère, par un parallèle de haute latitude du système de coordonnées géomagnétiques corrigées ; (b) la densité et la distribution géographique des perturbations présentent une variation annuelle, de marche opposée, dans les deux hémisphères. Nous tenons que ces perturbations sont à mettre en relation avec l'activité magnétique de jour de l'intérieur de la zone aurorale, décrite par l'un de nous (Mayaud, 1956). La source des perturbations observées à l'altitude du satellite serait des courants alignés associés à la pénétration du vent solaire dans les cusps de la magnétosphère. Pour citer cet article : J.-L. Le Mouël et al., C. R. Geoscience 335 (2003).