The rise of large vascular plants during the mid-Paleozoic brought about a major increase in the rates of weathering of silicate minerals that induced a drop in the level of atmospheric CO₂ and contributed, via the atmospheric greenhouse effect, to global cooling and the initiation of the most long lived and a really extensive glaciation of the past 550 million years. Sedimentary burial of the microbiologically resistant remains of the plants resulted during the Permo-Carboniferous in both further lowering of CO₂ and in elevation of atmospheric O₂. Evidence of changes in CO₂ and O₂ are provided by mathematical models, studies of paleosols, fossil plants, fossil insects, and the effects of modern plants on silicate weathering, and by laboratory studies of the effects of changes in O₂ on plants and insects. To cite this article: R.A. Berner, C. R. Geoscience 335 (2003).

L'essor des grandes plantes vasculaires pendant le milieu du Paléozoïque a provoqué une augmentation majeure des taux d'altération des minéraux siliceux et une diminution des teneurs en CO₂ atmosphérique. Cette diminution a contribué, via l'effet de serre, au refroidissement du globe et a initié une glaciation, qui fut la plus durable et la plus étendue des derniers 550 millions d'années. L'enfouissement des débris végétaux microbiologiquement résistants a provoqué, pendant le Permo-Carbonifère, une diminution supplémentaire du CO₂ et une augmentation de l'oxygène atmosphérique. Ces changements de CO₂ et O₂ sont mis en évidence par le biais de modèles mathématiques, de recherches sur les paléosols, les plantes et les insectes fossiles, de la prise en compte de l'effet des plantes modernes sur l'altération des minéraux siliceux, et de recherches en laboratoire sur les effets du changement de la concentration en oxygène sur les plantes et les insectes. Pour citer cet article : R.A. Berner, C. R. Geoscience 335 (2003).