Given the wide range of oxygen isotopic composition of emerald from all over the world ( ¹⁸O between   and   ‰ ), the  ¹⁸O_V-SMOW values of emeralds from the Sandawana mines in Zimbabwe ( ¹⁸O ‰   to  ), are relatively constant, among the lowest ever measured. These consistently low values can be explained by host-rock buffering in a very narrow emerald-bearing reaction zone between ultrabasic greenstones (metamorphosed komatiites) and albitised pegmatites.  ¹⁸O values of Sandawana emeralds overlap those of emeralds from Brazil, Austria, Australia and Madagascar, a fact indicating that, in these cases, oxygen isotope composition alone is not sufficient to determine the geographic origin of commercially available emeralds. However, stones with overlapping  ¹⁸O values may eventually be identified using a combination of physical properties, inclusion characteristics and chemical composition. To cite this article: J.C. Zwaan et al., C. R. Geoscience 336 (2004).

La composition isotopique de l'oxygène des émeraudes de Sandawana (Zimbabwe) est relativement uniforme et très basse, parmi les plus faibles valeurs des  ¹⁸O mesurées (  ‰ , pour une gamme de variation totale entre   ‰ et   ‰ ). Ces valeurs sont liées aux conditions de gisement, dans une étroite zone réactionnelle entre roches ultrabasiques et pegmatites albitisées, et imposées par le protolithe (komatiites métamorphiques). Des compositions comparables se retrouvent dans d'autres gisements (Brésil, Autriche, Australie, Madagascar), ce qui montre que la composition isotopique de l'oxygène n'est pas, à elle seule, une preuve univoque de l'origine. Toutefois, à condition d'associer les autres critères d'identification (propriétés physiques, inclusions minérales et fluides, composition chimique, notamment éléments en trace), on montre qu'il est en général possible de lever les ambiguités et de retrouver l'origine des gemmes. Pour citer cet article : J.C. Zwaan et al., C. R. Geoscience 336 (2004).