Efficacité et tolérance d’un traitement par anti-TNF alpha chez les patients atteints de spondylarthropathies juvéniles - 12/01/09
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Résumé |
Objectifs |
Étudier l’efficacité et la tolérance du traitement par anti-TNF alpha dans les spondylarthropathies juvéniles, réfractaires aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Méthodes |
Étude rétrospective de 20 patients (16 garçons et quatre filles), âgés de 11,6 ans au diagnostic. L’anti-TNF alpha a été débuté 41 mois (médiane) après le diagnostic ; il s’agissait d’étanercept (19 sur 23 cas), d’infliximab (trois sur 23 traitements) et d’adalimumab dans un cas. Trois patients ont bénéficié d’un switch d’anti-TNF en raison d’un échec secondaire du traitement. L’efficacité a été évaluée sur des critères cliniques : dérouillage matinal, présence de réveils nocturnes, nombre d’articulations douloureuses ou indice articulaire, nombre d’articulations gonflées ou indice synovial, nombre d’enthèses douloureuses ou indice enthésiopathique, présence de rachialgie, de fessalgie, de coxalgie et pourcentage de patients consommant des AINS et/ou une corticothérapie (Cs) ; et des critères biologiques : moyenne et médiane des VS, CRP et taux d’hémoglobine. Nous avons défini la rémission (REM) comme la « disparition des douleurs axiales et périphériques, des gonflements articulaires et du syndrome inflammatoire biologique » avec ou sans AINS et la « REM+ » comme une rémission clinicobiologique avec arrêt des AINS.
Résultats |
L’efficacité des anti-TNF alpha sur l’ensemble des critères cliniques et biologiques est nette dès le troisième mois de traitement et se maintient à M12. L’efficacité sur les douleurs axiales est plus lente et apparaît à M6. Une rémission clinicobiologique est constatée chez 59 % des patients à M3 et 70 % à M6 et M12. La médiane de délai de rémission sous traitement est de trois mois. Les injections ont pu être espacées dans 12 sur 18 traitements et dans sept cas le traitement a été arrêté. Une rechute est cependant survenue pour chaque arrêt avec une médiane de délai de 2,5 mois. Deux effets indésirables sérieux sont survenus : une pneumopathie franche lobaire aiguë et un impétigo récidivant. L’évolution des symptômes, après l’arrêt transitoire du traitement, a toujours été rapidement favorable.
Conclusion |
Les anti-TNF alpha semblent donc, comme chez l’adulte, être des traitements rapidement efficaces et bien tolérés dans les spondylarthropathies juvéniles réfractaires aux AINS. Des études prospectives sur de plus grandes populations sont toutefois nécessaires pour confirmer ces résultats.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Spondylarthropathie juvénile, Anti-TNF alpha, Étanercept, Rémission, Arthrite juvénile idiopathique
Keywords : Juvenile spondylarthropathy, TNF-alpha antagonists, Etanercept, Remission, Juvenile idiopathic arthritis
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine (doi: 10.1016/j.jbspin.2008.03.008). |
Vol 76 - N° 1
P. 27-31 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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