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De Chantal Sébire à l’évaluation de la loi Léonetti sur la fin de vie : la pédagogie d’un point de traverse - 14/01/09

Doi : 10.1016/j.meddro.2008.06.002 
Denis Berthiau a, b, c, 1, 2,
a Université Paris-Descartes, Paris, France 
b Centre de recherches en droit medical, France 
c Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin, Paris, France 

39, rue Edgar-Quintet, 92240 Malakoff, France.

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Résumé

La tragique affaire de Chantal Sébire n’a pas fini d’alimenter un débat qui apparaît comme un des enjeux de l’éthique biomédicale du début du xxie siècle. D’une demande médiatisée à la question de l’évaluation de la loi Léonetti sur la fin de vie, il faut cependant essayer de comprendre les passages pour tenter de mieux cerner les questions réellement posées. Il ne fait pas de doute que la situation présentée à la justice par Chantal Sébire est tout à fait symptomatique des distinctions opérantes dans la fin de vie entre le « laisser mourir », le « faire mourir », l’euthanasie « indirecte » et la question de l’assistance au suicide. Il s’agira donc de tenter de « comprendre » les difficultés théoriques et pratiques auxquelles conduisent ces distinctions. Mais « comprendre » ne suffit pas, il convient aussi de « saisir » sur le plan des principes la voie réclamée par Chantal Sébire qui est celle de l’assistance au suicide. Comme telle, cette voie permet de faire reculer la transgression médicale que pourrait représenter la pratique légalisée de l’ « euthanasie active » ou du « faire mourir » pratiqué par le médecin. Il y a alors déplacement de la transgression vers une transgression sociale que la société pourrait être en mesure d’assumer. Cette piste de raisonnement peut donc représenter une alternative au développement légal aujourd’hui envisagé d’une «  exception d’euthanasie ».

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Loi Léonetti, Fin de vie, Euthanasie, Suicide assisté, Homicide


Plan


 Chronique rédigée par le Centre de recherches en droit médical de l’université Paris-Descartes.


© 2008  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 2008 - N° 91

P. 100-105 - juillet 2008 Retour au numéro
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