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Prévalence de l’amylose infraclinique dans une population tunisienne de polyarthrite rhumatoïde - 28/04/09

Doi : 10.1016/j.rhum.2008.08.008 
Mohamed Younes a, , Wided Korbaa a, Adnène Moussa b, Saoussen Zrour a, Ismail Bejia a, Mongi Touzi a, Abdelfatteh Zakhama b, Naceur Bergaoui a
a Service de rhumatologie, hôpital universitaire Fattouma-Bourguiba, avenue 1er-juin, Monastir 5000, Tunisie 
b Service d’anatomie pathologique, hôpital universitaire Fattouma-Bourguiba, avenue 1er-juin, Monastir 5000, Tunisie 

Auteur correspondant. Unité de recherche « douleur ostéo-articulaire 04/UR/08-01 », faculté de médecine de Monastir, hôpital universitaire Fattouma-Bourguiba, avenue 1er-juin, Monastir 5000, Tunisie.

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Résumé

Introduction

L’amylose secondaire est une complication grave de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Elle est longtemps asymptomatique incitant à sa recherche systématique notamment dans les PR anciennes. Les objectifs de notre étude sont la détermination de la prévalence de l’amylose à un stade infraclinique au cours de la PR par aspiration de la graisse abdominale (AGA) en comparaison avec la biopsie des glandes salivaires accessoires (BGSA) et la recherche des facteurs associés à cette amylose.

Méthodes

Notre travail prospectif a porté sur 107cas de PR (94femmes et 13hommes), inclus de façon consécutive pendant la période allant de mars 2005 à janvier 2006. Nous avons précisé pour chaque patient les caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques. Tous nos patients ont eu une AGA et une BGSA ; la recherche de dépôts amyloïdes a été effectuée par un microscope à lumière polarisée après coloration au rouge Congo.

Résultats

La prévalence de l’amylose infraclinique par AGA est de 21,5 %. Elle n’est que de 3,7 % par BGSA. Les facteurs associés à l’amylose infraclinque sont un délai diagnostique long (p=0,03), la présence de manifestations extra-articulaires (p=0,019), la protéinurie supérieure à 0,3g/24heures (p=0,024) et la non-utilisation de méthotrexate (p=0,046). Il n’y avait pas de corrélation avec le dépôt amyloïde en ce qui concerne l’âge, le sexe, la durée d’évolution de la PR, les déformations articulaires, le DAS28, le HAQ, le stade radiologique de Steinbrocker, le facteur rhumatoïde, la vitesse de sédimentation, la CRP, la créatinine et l’hémoglobine.

Conclusion

La prévalence de l’amylose infraclinique par AGA au cours de PR est élevée (21,5 %). L’AGA est plus sensible que la BGSA pour la détection de cette amylose. Il convient de la rechercher par une technique simple, comme l’AGA notamment en cas de présence de facteurs de risque. Sa découverte incite à une surveillance étroite et régulière afin de dépister et traiter précocement une amylose symptomatique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Aspiration de la graisse abdominale, Biopsie des glandes salivaires accessoires, Amylose secondaire, Amylose infraclinique, Polyarthrite rhumatoïde, Tunisie

Keywords : Abdominal fat aspiration biopsy, Minor salivary gland biopsy, Secondary amyloidosis, Subclinical amyloidosis, Rheumatoid arthritis, Tunisia


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine (doi: 10.1016/j.jbspin.2008.06.009).


© 2009  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 76 - N° 5

P. 417-423 - mai 2009 Retour au numéro
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