Examen tomodensitometrique et risque de cancer radio-induit : faisabilite du suivi des enfants exposes - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
L’utilisation du scanner en pédiatrie pose la question du risque de cancer radio-induit à long terme. En collaboration avec la SFIPP, la faisabilité de la mise en place d’une cohorte d’enfants exposés a été testée.
Matériels et méthodes |
Dans 13 services de radiologie pédiatrique, des données démographiques et d’exposition (région anatomique examinée, protocole dosimétrique du service) ont été recueillies pour les enfants soumis à un scanner avant l’âge de 5 ans entre 2000 et 2006.
Résultats |
La cohorte comporte 30 000 enfants avec un âge au premier scanner de moins d’ 1 an pour 42 % d’entre eux, de 1 à 2 ans pour 19 %, puis 13 % pour chaque classe d’âge d’un an, jusqu’à 5 ans. Le nombre moyen d’examens par enfant est de 1,5 (1 à 33) et ceux-ci concernent pour 66 % le crâne, 22 % le thorax, 10 % l’abdomen et le pelvis, et enfin pour 2 % d’autres localisations.
Conclusion |
Cette étude montre qu’il est possible de mettre en place une cohorte d’enfants soumis à un scanner en France. L’évaluation du risque de cancer à long terme sera basée sur l’incidence de cancer jusqu’à 15 ans via les registres pédiatriques de cancer et sur la mortalité pour le suivi ultérieur.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Scanographie, Pédiatrie, Cancer
Vol 89 - N° 10
P. 1222 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.