Incidence des infections invasives à méningocoque de l’enfant dans le Nord–Pas-de-Calais : intérêt et limites du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) pour la correction des données des déclarations obligatoires - 29/06/09
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Résumé |
Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont soumises à une déclaration obligatoire dont le taux d’exhaustivité doit être évalué pour corriger l’incidence des IIM.
Objectif |
Évaluer l’incidence des IIM de l’enfant dans la région Nord–Pas-de-Calais à partir de 2 sources de données et mesurer ainsi l’apport de la base du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) régionale à la correction des données de déclarations obligatoires.
Patients et méthodes |
Étude régionale de l’incidence des IIM de l’enfant de moins de 18 ans entre 2002 et 2005 par analyse secondaire de 2 sources de données : base du PMSI et base des déclarations obligatoires auprès des directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS) Nord et Pas-de-Calais. L’incidence corrigée des IIM était calculée par méthode de capture-recapture.
Résultats |
Trois cent onze cas d’IIM étaient déclarés sur au moins une des 2 bases entre 2002 et 2005. La base PMSI comportait 233 patients dont 23 non déclarés dans la base DDASS, mais omettait 78 patients de la base DDASS. L’exhaustivité des bases variait selon les années de 70 à 75 % pour le PMSI, de 83 à 99 % pour la DDASS. L’incidence corrigée des IIM dans la région était de 6,9 à 9,4/100 000 enfants entre 2002 et 2005. L’incidence des IIM des enfants de moins de 1 an atteignait 44,5/100 000 en 2005. Le méningocoque B était le sérogroupe dominant (56 %).
Conclusion |
Le PMSI permettait dans cette étude une correction indépendante intéressante, mais partielle des déclarations DDASS. L’incidence des IIM de l’enfant était élevée dans la région, notamment chez les enfants de moins de 1 an.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Surveillance of invasive meningococcal diseases (IMD) is based on mandatory reporting. Evaluation of the exhaustivity of the surveillance with capture-recapture analysis can correct for underreporting.
Aim |
To evaluate IMD incidence in children in Northern France from 2 databases and to determine the usefulness of the regional hospital reporting database for correcting mandatory reported data.
Patients and methods |
Regional study of IMD incidence in children under 18 years of age, between the years 2002 and 2005, by a secondary analysis of 2 databases: the regional hospital reporting database administered by the Department of Medical Information (DIM) and the mandatory reporting health authorities database (DDASS). The corrected incidence of IMD was determined using a capture-recapture method.
Results |
Three hundred and eleven cases of IMD were reported in at least 1 database. Of the 233 patients identified in the DIM database, 23 were not reported in the DDASS database, but 78 retrieved in the DDASS database were missed by the DIM. Database exhaustivity varied between years from 70 to 75% for the DIM and from 83 to 99% for the DDASS database. The corrected incidence of IMD varied from 6.9 to 9.4/100,000 children between 2002 and 2005. IMD incidence of children less than 1 year of age reached 44.5/100,000 in 2005. IMD attributable to serogroup B were predominant (56%).
Conclusion |
In this study, the DIM database provided a useful independent correction of mandatory reporting, although it remained insufficient. A high IMD incidence in children was identified in Northern France, especially in children less than 1 year of age.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Méningocoque, Épidémiologie, Enfants
Plan
Vol 16 - N° 7
P. 984-990 - juillet 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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