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Sinus de l’ouraque révélé par une suppuration ombilicale à l’âge adulte - 29/06/09

Doi : 10.1016/j.annder.2009.02.004 
P. Guillot a, , O. Renard b, G. Robert b, J.-M. Ferrière b, M. Beylot-Barry a, M.-S. Doutre a
a Service de dermatologie, hôpital du Haut-Lévêque, CHU de Bordeaux, avenue de Magellan, 33604 Pessac cedex, France 
b Service d’urologie, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pathologies de l’ouraque, bien qu’exceptionnelles, nécessitent d’être connues des dermatologues car elles relèvent d’une prise en charge adaptée, confiée aux urologues. En l’absence de traitement, les patients sont exposés aux risques de complications infectieuses récurrentes ou de dégénérescence en adénocarcinome vésical.

Observation

Un homme de 32 ans consultait pour un suintement discret et récidivant de l’ombilic depuis environ un an. Il avait déjà eu sans succès plusieurs applications d’azote liquide ainsi que des tamponnements au nitrate d’argent sur une lésion ombilicale de quelques millimètres considérée comme un granulome pyogénique. Le diagnostic de sinus de l’ouraque était suspecté cliniquement (inflammation ou suppuration ombilicale) et confirmé par l’uroscanner.

Discussion

Un défaut d’oblitération partiel ou total du canal allantoïdien au cinquième mois de gestation peut être à l’origine de quatre types de pathologies bénignes de l’ouraque. La fistule ombilicovésicale complète (50 %) est en principe diagnostiquée en période néonatale. Chez l’adulte, la forme la plus fréquente est le kyste de l’ouraque (30 %), alors que les sinus ou fistules borgnes externes (15 %), comme dans notre observation, et les diverticules (5 %) sont plus rares. Le geste chirurgical doit emporter l’ouraque et une collerette vésicale. La chirurgie laparoscopique apparaît comme une voie d’abord intéressante chez ces patients jeunes et actifs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

Although urachal remnants are very rare, dermatologists must be aware of them in order to ensure suitable treatment by urologists. Lack of appropriate treatment exposes patients to the risks of recurrent infectious complications or degeneration to vesical adenocarcinoma.

Case report

A 32-year-old man consulted for mild and recurring umbilical weeping for approximately 1 year. He had previously undergone unsuccessful treatment, comprising application of liquid nitrogen and of silver nitrate to an umbilical lesion measuring several millimetres regarded as pyogenic granuloma. The diagnosis of urachal sinus was suspected clinically (umbilical weeping or inflammation) and confirmed by urological scan.

Discussion

A defect involving partial or total obliteration of the urachal canal after the fifth month of gestation can result in four types of benign abnormalities. Patent urachus (50%) is diagnosed during the neonatal period, while in adults, the most frequent form is a urachal cyst (30%), with sinuses (15%) and the diverticula (5%) being very rare. The urachus and its implantation base on the bladder must be removed surgically. Laparoscopic surgery offers a valuable alternative to open-surgery and probably leads to less morbidity and shorter convalescence in active young subjects.

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Mots clés : Sinus de l’ouraque, Chirurgie laparoscopique

Keywords : Urachal sinus, Laparoscopic excision


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Vol 136 - N° 6-7

P. 536-539 - juin 2009 Retour au numéro
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