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Intoxication par ecstasy chez un nourrisson de 10 mois - 28/09/09

Doi : 10.1016/j.arcped.2009.07.006 
A. Boucher 1, , A. Zine 2, F. Jaziri 3, N. Bernard 1, P. Jeannoël 2, J. Descotes 1
1 Centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP), hospices civils de Lyon, 162, avenue Lacassagne, 69424 Lyon cedex 03, France 
2 Service de pédiatrie, centre hospitalier de Roanne, Roanne, France 
3 Service de médecine néonatale, CHU de St Étienne, St Étienne, France 

Auteur correspondant.

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Summary

We describe an accidental ecstasy poisoning in a 10-month-old girl.

Case report

A 10-month-old infant suddenly exhibited behavior disorders with restlessness, hypertonia, and repetitive movements. She was immediately taken to the Emergency Department. Cardiovascular (tachycardia and hypertension) and neurological disorders (major agitation, mydriasis, and nystagmus) were the predominating clinical features. The most common differential diagnoses including febrile convulsion, cranial trauma, or encephalitis were progressively ruled out. The urinary toxicological screen was positive for methamphetamine. MDMA, its main metabolite, and caffeine were subsequently detected in the infant’s urine using gas chromatography/mass spectrometry. The child had completely recovered the next morning.

Comment

Pediatric poisoning with ecstasy remains uncommon. To date, about 10 cases have been reported. All were due to accidental ingestion. Today, the use of ecstasy is no longer restricted to recreational purposes (rave parties, etc.) and it seems to be developing in private parties and in the home. The intrusion of this amphetamine-like drug into the domestic environment may expose young children to the accidental ingestion of ecstasy tablets.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Nous rapportons une intoxication accidentelle par ecstasy chez une fillette âgée de 10 mois.

Observation

L’enfant, à son domicile, avait des troubles du comportement d’installation brutale, à type d’agitation importante, de mouvements stéréotypés et de phases d’hypertonie. Elle était hospitalisée en urgence. Le tableau clinique était ensuite dominé par des troubles cardiovasculaires (tachycardie et hypertension artérielle) et neurologiques (agitation majeure, mydriase, nystagmus). Les principales causes (convulsion fébrile, traumatisme crânien et encéphalite notamment) étaient progressivement écartées. La recherche de toxiques urinaires était positive pour la méthamphétamine. La nature exacte du produit en cause était confirmée par chromatographie gazeuse, couplée à la spectrométrie de masse, qui identifiait l’ecstasy, son métabolite et de la caféine dans les urines de la jeune patiente. L’évolution était favorable avec une disparition des troubles dès le lendemain.

Commentaires

Les intoxications pédiatriques par ecstasy sont rares. Une dizaine de cas, toujours consécutifs à l’ingestion accidentelle d’un comprimé, est rapportée à ce jour. L’ecstasy ne semble plus uniquement réservée aux manifestations purement festives (rave, teknival, etc.) et sa consommation lors de soirées privées, voire au domicile des usagers, semble se développer. L’intrusion de ce dérivé amphétaminique dans l’univers domestique peut exposer de jeunes enfants à l’ingestion accidentelle de comprimés négligemment laissés à leur portée.

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Mots clés : Ecstasy, Intoxication aiguë


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Vol 16 - N° 10

P. 1346-1349 - octobre 2009 Retour au numéro
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