Paludisme d’importation : pièges diagnostiques et tests de diagnostic rapide - 15/10/09
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Résumé |
Le paludisme d’importation est une pathologie fréquente en France où 6000 à 8000 cas annuels sont recensés, dont 15 % d’enfants. Malgré cette incidence élevée, le diagnostic n’est pas toujours fait dans les meilleurs délais, exposant le patient à une évolution vers une forme grave. Ce retard diagnostique s’explique par une symptomatologie clinique aspécifique chez l’enfant, dominée par la fièvre constante et la fréquence des troubles digestifs (diarrhée, vomissement). En l’absence d’une thrombopénie, les examens biologiques sont également peu contributifs. Les examens parasitologiques, eux, sont dépendants de l’expérience du biologiste, notamment en cas de parasitémies basses telles que celles observées chez les enfants ayant suivi partiellement une chimioprophylaxie. L’introduction récente des tests de diagnostic rapides, basés sur la détection de protéines du plasmodium, permet en urgence de pallier cet écueil. Le frottis sanguin reste toutefois l’examen de référence et permet de confirmer les résultats des tests rapides. Si les tests rapides permettent, en 2009, d’améliorer la détection des Plasmodium, l’étape essentielle pour le diagnostic reste de savoir évoquer et rechercher un paludisme devant tout enfant fébrile revenant d’une zone endémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Imported malaria is a disease prevalent in France : 6,000 to 8,000 cases a year, of which 15 % are pediatric cases. Despite this high incidence, the diagnosis is often delayed. The patient may then evolve to a severe form. This diagnostic delay is due to non-specific clinical symptoms in children. The most common symptoms are fever and digestive disorders (diarrhea, vomiting). In the absence of thrombocytopenia, the laboratory tests are not very useful for diagnosis. Parasitological examinations are dependent on the experience of the biologist, particularly in cases of low parasitemia as those observed in children who have received partial chemoprophylaxis. The recent introduction of rapid tests based on the detection of Plasmodium proteins, allows emergency remedy to this problem. The blood smears remains the gold standard and has to be used to confirm the results of rapid tests. If rapid tests improve the detection of Plasmodium in 2009, it remains mandatory to evoque the diagnosis of malaria in any febrile child coming from an endemic area.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Zoonoses, Paludisme, Tests de diagnostic rapide
Plan
Vol 16 - N° S2
P. S89-S92 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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