La stimulation de l’ovulation pour fécondation in vitro, en France : choix et résultats en fonction des protocoles et des gonadotrophines - 30/10/09
groupe FIVNAT
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Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude est d’analyser la pratique de la stimulation ovarienne dans la pratique de l’Assistance médicale à la procréation (AMP) en France, de déterminer les facteurs qui influencent cette pratique et de mettre en évidence l’impact sur les résultats de l’AMP.
Matériels et méthodes |
L’étude a porté sur l’ensemble des cycles transmis par les centres à l’Agence de la biomédecine sur le modèle FIVNAT ( registre national de fécondation in vitro) et transmis à FIVNAT par l’agence, après élimination des données manquantes ou erronées ainsi que des cycles spontanés, soit 18 601 cycles. Les protocoles de contrôle de la LH ont été classés en quatre groupes : agonistes en protocole court, en protocole long, antagonistes et cycles sans agonistes. Les gonadotrophines ont été regroupées en quatre classes : FSH recombinante, FSH urinaire, HMG et association FSH (urinaire ou recombinante) et HMG.
Résultats |
Si le protocole de base associe généralement des analogues de la GnRH en protocole long et de la FSH recombinante, l’étude montre l’impact des caractéristiques des patientes, notamment l’âge, l’ovulation et l’existence d’échecs préalables sur le choix d’autres protocoles (protocole court, antagonistes) et des autres gonadotrophines. En ce qui concerne l’impact sur les résultats, si les protocoles courts restent associés aux moins bons résultats, on note peu de différences entre protocoles longs et antagonistes et selon le type de gonadotrophines.
Discussion et conclusion |
Cette étude permet de bien faire le point sur la pratique de la stimulation pour AMP en France.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
The study objective was to analyze the ovarian stimulation practice in Assisted Reproductive Technology (ART) in France, to determine the factors influencing this practice and to analyze its impact on ART results.
Materials and methods |
The study included all the cycles forms transmitted by the centres to the Agence de la biomédicine on FIVNAT forms and then transmitted from the agency to FIVNAT. All cycles with missing data or inconsistencies on ovarian stimulation and spontaneous cycles were excluded, leaving 18,601 cycles for analysis. The protocols were classified in four groups: agonists with short protocol, with long protocol, antagonists and cycles without GnRH agonists. Gonadotropins were regrouped in four groups: recombinant FSH, urinary FSH, HMG, and association of FSH (urinary or recombinant) and HMG.
Results |
If the basal protocol usually combines GnRH agonists with long protocol and recombinant FSH, the study shows that some patients characteristics, particularly women’s age, ovulation status and previous failures have a large influence on other choices for protocol (short protocol, antagonists) and gonadotropins. Concerning the impact on ART outcome, if short protocols remain associated to the worse results, there was little difference between long protocol and antagonists and according to the gonadotropin choice.
Discussion and conclusion |
This study allows to know better on ovarian stimulation practice in ART in France.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Induction d’ovulation, Assistance médicale à la procréation (AMP), Protocoles, Gonadotrophines, Analogues
Keywords : Ovarian stimulation, Assisted Reproductive Technology (ART), Protocols, Gonadotropins antagonist, Agonist
Plan
Vol 37 - N° 11-12
P. 864-872 - novembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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