L’osteomalacie en 2009 - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les signes radiologiques de l’ostéomalacie.
Comprendre les signes radiologiques de l’ostéomalacie.
Découvrir les aspects IRM de l’ostéomalacie.
Messages à retenir |
L’ostéomalacie est une affection osseuse relativement fréquente d’un point de vue biologique mais rare en pratique radiologique courante.
La manifestation radiologique pathognomonique de cette affection est la strie de Loozer qui correspond à une fracture corticale présentant des difficultés de consolidation (évolution trainante, absence de cal minéralisé, os trabéculaire flou).
Le diagnostic par IRM de l’ostéomalacie est difficile et peut être suspecté sur la base de la présence de multiples fractures trabéculaires, parfois d’âges différents. Les lésions corticales, typiques en radiologie, ne sont pas reconnues en IRM.
Résumé |
L’ostéomalacie est une maladie osseuse métabolique caractérisée par un défaut de minéralisation de la trame osseuse néoformée. Elle est définie par un trouble qualitatif de l’os par opposition à l’ostéoporose caractérisée, de façon prédominante, par un déficit quantitatif de la masse osseuse. Les causes de l’ostéomalacie sont variées et le plus souvent en rapport avec un trouble de la vitamine D. La traduction radiologique de l’ostéomalacie dépend peu de la cause mais est influencée par l’âge du patient (rachitisme chez l’enfant, ostéomalacie chez l’adulte). L’aspect radiologique de l’ostéomalacie comporte un aspect flou de la trame osseuse, une porosité corticale accrue et des déformations osseuses. La strie de Lozer-Milkmann est une fracture corticale dont l’aspect est inhabituel de par l’importance prépondérante des phénomènes de résorption osseuse aux berges frac-turaires et l’absence de cal minéralisé. En IRM, aucune anomalie diffuse de la moelle osseuse n’est présente. Par contre, des fractures trabéculaires en nombre généralement élevé peuvent être observées (oedème médullaire). Ces fractures ont souvent un aspect variable avec l’association chez un même patient de fractures récentes (oedème prédominant) et de fractures plus chroniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéoarticulaire, Squelette, métabolique
Vol 90 - N° 10
P. 1188 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.