Numerique en depistage organise : bilan apres un an dans le departement des alpes-maritimes - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Après une année d’introduction de la mammographie numérique dans le dépistage, présentation des résultats comparatifs de cette technique (n=9608) avec la technique analogique (n=23864) sur les anomalies détectées aux 2 lectures.
Matériels et méthodes |
Etude des taux de rappel, de tests positifs avant et après bilan, d’échographie ; répartition des anomalies et aspects séméiologiques des cancers dépistés.
Résultats |
Les taux d’ACRO apparaissent significativement plus élevés (17,2% vs 15%) du fait du 1er lecteur (16,2% vs 13,7%) en technique numérique alors qu’après bilan complémentaire ils sont significativement moins élevés (3% vs 3,6%). Les taux d’échographie pour les seins de type 1 et 2 sont significativement plus élevés en numérique alors qu’ils sont significativement plus bas pour les seins denses (type 3 et 4), les résultats ne sont pas influencés par les tranches d’âge et la répartition dans les catégories BI-RADS est identique. Le taux de microcalcifications (24,6% vs 21,8%) est significativement plus élevé en numérique. Le taux de cancers dépistés recueillis (n=168) à ce jour est plus élevé en technique analogique qu’en numérique (0,6% vs 0,3% ; p : 0,006).
Conclusion |
Les taux de bilan complémentaires peuvent être liés à l’apprentissage de la méthode et la difficulté de la comparaison avec l’antériorité. L’étude de l’impact sur la détection doit être poursuivie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sein, Dépistage organisé, Mammographie
Vol 90 - N° 10
P. 1195 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.