Lymphogranulomatose vénérienne génitale chez un patient infecté par le VIH-1 - 18/02/10
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Résumé |
Introduction |
La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une maladie sexuellement transmissible rare provoquée par Chlamydiae trachomatis sérovar L. Depuis 2003–2004, on assiste à une épidémie de rectites liées à la LGV C. trachomatis (sérovar L2b) chez des patients homosexuels masculins, en particulier infectés par le VIH, en Amérique du Nord et en Europe, y compris en France.
Observation |
Un homme de 41 ans, infecté par le VIH, présentait depuis trois semaines une volumineuse lésion granulomateuse ulcérée de la verge et une adénopathie inguinale sans atteinte rectale associée. Un traitement par doxycycline, 200 mg/j pendant trois semaines, permettait une disparition totale des lésions. La positivité de la recherche par PCR de C. trachomatis (sérovar L2) sur les sérosités de l’ulcération génitale confirmait le diagnostic de bubonulus génital lié à la LGV.
Discussion |
Depuis le début de la récente épidémie occidentale de rectites liées à la LGV, les descriptions cliniques de lésions génitales masculines sont rares. Le diagnostic de LGV doit être systématiquement évoqué devant une lésion génitale sexuellement transmise, même devant un aspect atypique, surtout chez les patients infectés par le VIH.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
Lymphogranuloma venereum (LGV) is an uncommon sexually transmitted disease caused by the L serovars of Chlamydiae trachomatis. Since 2003–2004, a continued outbreak of LGV proctitis (C. trachomatis serovar L2b) has been reported in North America and Europe, including France, among homosexual males, especially with HIV co-infection.
Case report |
A 41-year-old man presented penile ulceration of three weeks’ standing, associated with a large swollen granulomatous lesion and an inguinal lymph node but without proctitis. All lesions resolved after a three-week course of doxycycline 200mg daily. These lesions were related to a genital bubo due to LGV as confirmed by positive specific PCR for C. trachomatis (serovar L2) performed on the genital ulceration.
Discussion |
Clinical descriptions of male genital LGV are infrequent, even during the LGV proctitis epidemic seen in Western countries in recent years. A diagnosis of LGV must be considered in the presence of sexually transmitted genital lesions, even atypical, especially among HIV-infected patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphogranulomatose vénérienne, VIH, Ulcération génitale, Maladie sexuellement transmissible, Bubonulus
Keywords : Lymphogranuloma venereum, HIV, Genital ulceration, Sexually transmitted disease, Bubonulus
Plan
Vol 137 - N° 2
P. 117-120 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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