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L'hyperprolactinémie dans le syndrome de Gougerot-Sjögren est-elle une caractéristique d'un sous-groupe de patients ou fait-elle partie de la maladie ? - 01/01/03

Doi : 10.1016/S1169-8330(03)00376-4 

Yasser M.  El Miedany a * ,  Ihab  Ahmed b ,  Hossam  Moustafa a ,  Mohammed  El Baddini b *Auteur correspondant. 2, Italian Hospital Saint-Abbassia, Cairo, 11381 Egypt.

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Résumé

Objectifs. - Le but de notre étude a été de déterminer la prévalence de l'hyperprolactinémie chez les malades atteints d'un syndrome de Gougerot-Sjögren primaire (SGSp), ainsi que d'en déterminer la signification clinique et le rôle potentiel dans la physiopathologie de la maladie.

Matériels et méthodes. - Ont été inclus dans cette étude 49 malades atteints d'un SGSp, 44 femmes et 5 hommes, âgés de 37 à 66 ans. Chez tous les malades, ont été étudiées les manifestations cliniques et les manifestations biologiques comprenant les dosages sériques de la prolactine, l'étude des hormones sexuelles et des paramètres auto-immuns. Parallèlement, ont été étudiés 50 sujets témoins non malades (44 femmes et 6 hommes), appariés par l'âge et qui ont formé le groupe contrôle.

Résultats. - Le taux sérique moyen de la prolactine était significativement plus élevé chez les malades atteints de SGSp par rapport aux témoins (p < 0,01). Cette différence significative persistait après une analyse de sous-groupes des femmes ménopausées ou non. La fréquence de l'hyperprolactinémie (> 20 ng/ml) était de 16,3 % chez les malades atteints de SGSp. Il n'a pas été trouvé de corrélation entre le taux de prolactinémie et le statut hormonal, les auto-anticorps ou encore les manifestations cliniques systémiques du SGSp.

Conclusion. - Les malades atteints d'un SGSp ont une augmentation modérée du taux de prolactinémie. Cette anomalie semble traduire plus la physiopathologie de la maladie que témoigner d'un sous-groupe particulier de malades. L'existence d'une hyperprolactinémie n'est associée ni avec le statut hormonal, ni avec les manifestations cliniques ou immunologiques du SGSp.

Mots clés  : Prolactine ; Syndrome de Gougerot-Sjögren.

Abstract

Objective. - To investigate the prevalence of hyperprolactinemia in patients with primary Sjogren's syndrome (SS), its clinical significance and its implication to our understanding of the disease pathogenesis.

Materials and methods. - Forty-nine patients with primary SS syndrome (44 females and 5 males) age range 37-66 years were included in this study. All patients underwent clinical assessment for disease manifestations in addition to the laboratory assessment for serum prolactin, sex hormones and immunological profile. Fifty healthy subjects (44 females and 6 males) of matched age were studied as control group.

Results. - The mean prolactin serum level was significantly higher in SS patients compared to the control group (P < 0.01). This significant difference was persistent after subgrouping the patients and the controls based on their menstrual history. Hyperprolactinemia (>20 ng/ml) was prevalent in 16.3% of SS patients. There was no correlation between serum prolactin levels and hormonal status, auto-antibodies as well as systemic manifestations of the disease.

Conclusion. - Patients with primary SS have moderately increased the levels of prolactin. Hyperprolactinemia reflects the disease pathology rather than being present in a subset of patients. The presence of elevated prolactin levels was not associated with hormonal status, clinical or immunological manifestations of primary SS.

Mots clés  : Prolactin ; Sjögren's syndrome.

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Vol 71 - N° 5

P. 365-371 - mai 2004 Retour au numéro
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