Technique d’hybridation génomique comparative sur microréseau d’ADN et fœtopathologie - 29/06/10
pages | 5 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L’hybridation génomique comparative sur microréseau d’ADN (HGCm) a récemment modifié l’approche diagnostique des anomalies chromosomiques. Cette technique détecte des déséquilibres génomiques de petite taille jusqu’alors non identifiés par l’étude du caryotype. Des corrélations entre un microremaniement génomique et un phénotype clinique donné conduisent à définir régulièrement de nouvelles entités syndromiques. Parallèlement, l’HGCm a aussi révélé la présence de microréarrangements (délétions, duplications) communément retrouvés dans la population générale et considérés a priori sans conséquence clinique. Cet article rapporte les données préliminaires de l’utilisation de l’HGCm au diagnostic des anomalies chromosomiques fœtales. Cette nouvelle analyse devrait trouver sa place dans la stratégie d’exploration diagnostique des syndromes polymalformatifs fœtaux inexpliqués et ayant conduit à une interruption médicale de grossesse. Une telle étude peut éclairer le conseil génétique à donner au couple en identifiant une origine chromosomique causale. En revanche, l’utilisation pour le diagnostic prénatal relève d’une autre dimension. Nos connaissances sur les conséquences cliniques des microremaniements génomiques sont encore incomplètes. Par ailleurs, certains déséquilibres génomiques peuvent être associés à des prédispositions à certaines maladies de l’adulte pour lesquelles on peut s’interroger de l’intérêt à les identifier en période anténatale. Le résultat d’un diagnostic prénatal influant sur le devenir de la grossesse, il faut tenir compte de cette incertitude pronostique dans le conseil génétique. Des travaux complémentaires sont encore nécessaires pour affiner les cibles génomiques à déposer sur les microréseaux dans la pratique clinique et tout particulièrement en situation prénatale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Microarray-based comparative genomic hybridization (aCGH) is becoming an efficient clinical diagnostic tool enabling genome-wide screening of segmental copy number variations (CNVs). Regarding its ability to detect segmental genomic CNVs in individuals with mental retardation, autism and multiple congenital anomalies, aCGH is gradually replacing cytogenetic methods. Using this tool as a prenatal test for foetal genomic imbalance offers the promise of detecting pathogenic gain or loss of genomic material more quickly and much more frequently than current methods. However, there is a concern about CNVs of uncertain significance (for example, predisposition to adult occurring disease with incomplete penetrance) which might lead to termination of normal pregnancies. We report in this article recent data using aCGH in foetuses from spontaneous or medically terminated pregnancies associated with multiple malformations. aCGH should be considered as a diagnostic tool to improve genetic counselling in fetopathology. We also report recent data on aCGH as a prenatal test. Larger studies with targeted arrays are mandatory to determine whether the improved overall detection rates of clinically chromosomal abnormalities will justify offering aCGH in a prenatal diagnosis setting.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hybridation génomique comparative, Anomalies chromosomiques, Diagnostic prénatal
Plan
Vol 17 - N° 7
P. 1119-1123 - juillet 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?