L’insuffisance respiratoire du nouveau-né à terme est un motif fréquent de transfert. Nous avons conduit une étude rétrospective afin d’en déterminer l’étiologie et la morbi-mortalité.

Recueil des données : fiches de transfert et comptesrendus d’hospitalisation des nouveau-nés à terme. Transférés par le SMUR pédiatrique pour une insuffisance respiratoire avant le troisième jour de vie. Une ventilation invasive > 5 jours a été considérée comme un critère de gravité. Analyse statistique effectuée avec le logiciel NCSS2000.

252 enfants transférés, 22 décès, 4 pour un motif respiratoire. 2/3 de sexe masculin. Près de 50 % de césariennes. Taux d’intubation 67,5 %, durée médiane de ventilation invasive de 2 jours. Le diagnostic le plus fréquent est celui de retard de résorption. La pathologie du surfactant représente près de 10 %, avec un terme de naissance significativement plus bas que le reste de la population. 20 % de morbidité sévère toutes causes confondues, associée à la présence d’une hypertension artérielle pulmonaire en cas de pathologie du surfactant (42 %) et en cas d’inhalation méconiale(27 %).

cette étude suggère une morbidité respiratoire sévère chez les nouveau-nés à terme présentant une insuffisance respiratoire.