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Les inhibines dans l'hypofertilité féminine : leur apport pour la pratique - 30/07/10

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2004.06.019 
C. Coussieu
Laboratoire de biochimie médicale, Hôtel-Dieu, 1, place du Parvis-Notre-Dame, 75004 Paris, France 

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Résumé

L'évaluation de l'inhibine B sérique est devenue depuis peu une prescription courante dans le cadre du diagnostic et du suivi thérapeutique de l'hypofertilité féminine. Cette brève revue fait le point sur les données actuelles de la littérature afin d'établir si cette évaluation apporte réellement au clinicien un élément indispensable pour porter son diagnostic ou pour mieux adapter son traitement au cours des protocoles de stimulation de l'ovulation. Les études sont nombreuses et les résultats souvent contradictoires. Il en ressort cependant que, pour la majorité des auteurs, lorsque le bilan basal comprend déjà l'âge de la patiente, la FSH plasmatique, voire l'E2 plasmatique et l'évaluation du nombre de follicules à antrum par échographie, l'ajout de l'inhibine B n'apporte pas systématiquement un élément discriminant dans une situation clinique « borderline ». La littérature la plus récente accorde en revanche un crédit croissant à l'inclusion de l'inhibine B dans le test EFORT en ce qu'elle permet d'améliorer sensiblement l'évaluation de la  réserve ovarienne. Le dosage de l'inhibine B sérique au cours des protocoles de stimulation ne semble pas apporter d'informations complémentaires majeures en clinique courante et ne peut, de toute manière, être prescrit en routine pour un suivi thérapeutique tant qu'il n'existe pas un dosage « rapide » de l'inhibine B. L'évaluation de l'inhibine A n'a pas encore trouvé sa place en dehors des protocoles de recherche : le développement des travaux concernant la régulation de la phase lutéale post-transfert et les mécanismes d'implantation lui permettront peut-être dans l'avenir de devenir un marqueur de cette période encore peu explorée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Inhibin B measurement is evolving as a very common prescription in woman's hypofertility diagnosis and follow-up. The aim of this short review of literature is to assess the pertinence of addition of this parameter in the evaluation of the ovarian reserve and in the follow-up of the ovary stimulation treatments. Many studies have been conducted but their results are controversial. According to a majority of authors, inhibin B assay does not systematically bring a discriminant input in borderline clinic cases, already documented by age, plasmatic FSH or even plasmatic estradiol, and echographic evaluation of number of antral follicles on day 3. Most recent publications however grant a growing positive interest in the inhibin B inclusion in the EFORT test as it allows to notably improve the evaluation of the ovarian reserve. Plasma inhibin B assay during the stimulation protocols does not seem to bring significant complementary information and, in any event, cannot be routinely prescribed for a therapeutic follow-up as long as there is no available rapid inhibin assay. Inhibin A evaluation is only performed in research protocols. Research developments regarding the regulation of the post-transfer luteal phase and the implantation mechanisms are still required to evaluate the accuracy of inhibin A as a marker of this still unknown stage.

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Mots clés : Inhibines, Hypofertilité, Réserve ovarienne, FSH

Keywords : Inhibins, Hypofertility, Ovarian reserve, FSH


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Vol 32 - N° 9

P. 760-766 - septembre 2004 Retour au numéro
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