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Peut-on expliquer la mort inattendue du nourrisson ? Réflexions à partir d’une série de 80 cas autopsiés au CHU de Rennes entre 1994 et 2007 - 30/07/10

Doi : 10.1016/j.arcped.2010.05.016 
C. Saint-Stéban a, E. Leray b, H. Jouan a, P. Loget a, A. Venisse a, M. Roussey a,
a Centre de référence de la mort subite du nourrisson, pôle de pédiatrie et de génétique clinique, CHU Hôpital-Sud, 16, boulevard de Bulgarie, 35203 Rennes cedex 2, France 
b Service d’épidémiologie et de santé publique, CHU Pontchaillou, rue Henri-Le-Guilloux, 35033 Rennes cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Tant pour les parents que pour les professionnels de santé, la mort inattendue du nourrisson (MIN) est insupportable. En 2005, elle a touché 250 nourrissons en France. Entre 1994 et 2007, 140 nourrissons de moins de deux ans ont été accueillis au centre de référence de la mort subite du nourrisson (MSN) de Rennes. Parmi eux, 80 enfants de plus de 28 j, n’ayant pas de pathologie létale connue et ayant bénéficié d’une autopsie médicale ont été inclus dans la présente étude. Il s’agissait en majorité de garçons, entre deux et cinq mois. Le décubitus ventral et le reflux gastro-œsophagien ont été identifiés comme facteurs fréquents de risque. L’autopsie, examen post-mortem indispensable dans la recherche étiologique des décès, a permis de révéler 23 causes de MIN avec les autres examens réalisés (cliniques, biologiques et radiologiques), une atmosphère infectieuse notamment virale est souvent mise en évidence. Grâce aux campagnes de prévention des années 1990 concernant surtout des conseils de puériculture, l’incidence de la MIN a fortement diminué mais elle reste encore trop présente. Il semble donc indispensable de rappeler ces conseils qui ne sont pas toujours bien appliqués, que la recherche continue par ailleurs et que des campagnes de prévention soient encore réalisées afin que ce drame ne vienne plus endeuiller des familles.

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Abstract

Sudden infant death syndrome (SIDS) is a huge hardship for parents, but also for health professionals. In 2007, 210 cases occurred in France, corresponding to a crude rate of 31.8 for 100,000 births. Between 1994 and 2007, 140 children of less than 2years old were examined in the reference centre for SIDS in Rennes, France. We included in our study the children who were aged more than 28 days at death date, did not have a known lethal disease and were autopsied. A total of 80 children fulfilled those criteria. Post-mortem investigation included an autopsy, clinical and paraclinical exams (blood test, radiography, CT-scan…), and investigation of the circumstances of the death. Most of the cases were boys and were 2- to 5-month old. Ventral decubitus and gastrointestinal symptoms were often present. Autopsy gave elements about the causes of death in 23 cases and the other exams performed frequently showed an infectious viral context. Thanks to prevention and information campaigns about childcare done in the 1990s, SIDS incidence has largely decreased in France, but it is still too frequent. In our opinion, advices need to be given again and again, especially concerning safe sleep practices, in order to increase adherence to these recommendations. Moreover, research should be continued to better understand this unexplained syndrome.

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Mots clés : Mort subite du nourrisson, Mort inattendue du nourrisson, MSN, MIN, Autopsie, Nourrisson, Épidémiologie, Prévention, Santé publique


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Vol 17 - N° 8

P. 1231-1236 - août 2010 Retour au numéro
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