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Échographie endorectale en gynécologie : indication, faisabilité et pertinence diagnostique - 30/07/10

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2004.09.011 
J. Créquat a, b, , L. Teboul-Faure b, A. Fortin a, A. Batallan a, P. Madelenat a
a Service de gynécologie–obstétrique, hôpital Bichat–Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75877 Paris cedex 18, France 
b Centre Péreire, 1, rue du Printemps, 75017 Paris, France 

*Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif. – Le but de cette étude était d’évaluer la faisabilité et la pertinence diagnostique de l’échographie endorectale (EER) par rapport à l’échographie sus-pubienne (ESP) chez des femmes qui présentaient une contre-indication à l’échographie endovaginale (EEV).

Patientes et méthodes. – Une EER a été proposée à 32 patientes dans les suites immédiates de l’ESP. Elle était réalisée soit avec une sonde spécifique soit avec une sonde vaginale. Le protocole comportait l’analyse précise des différentes structures pelviennes observées avec chacune des deux techniques échographiques.

Résultats. – Après information et consentement, 29 des 32 patientes (90 %) ont accepté l’EER. L’examen a été considéré comme complet dans 28 cas. L’EER a confirmé l’absence d’anomalie pelvienne dans les 12 cas d’ESP normale. Dans huit cas de kystes ovariens liquidiens en ESP, le diagnostic a été modifié cinq fois en EER. Dans quatre cas, le diagnostic d’ovaires polykystiques non fait en ESP a pu être porté. Enfin, deux myomes partiellement sous-muqueux n’avaient pas été reconnus en ESP. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN) de l’ESP et de l’EER étaient respectivement de 38,4 et 87,5 %, 41,6 et 100 %, 50 et 100 %, 40 et 85,7 %.

Discussion et conclusion. – Ces données suggèrent que l’EER est une méthode diagnostique pertinente pour l’exploration pelvienne quand l’EEV ne peut pas être pratiquée. Elle devrait être largement proposée après information et consentement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objective. – The aim of this study was to assess feasibility and diagnostic accuracy of endorectal sonography (ERS) in comparison with transabdominal sonography (TAS) in women with a contraindication to endovaginal sonography (EVS).

Patients and methods. – ERS was proposed to 32 patients in the immediate continuation of TAS. It was performed either with a specific probe or with a vaginal probe. The protocol included a complete evaluation of pelvic structures observed with both sonographic techniques.

Results. – After counselling and assent, 29 of the 32 patients (90%) accepted ERS. The examination was regarded as complete in 28 cases. ERS confirmed the absence of pelvic anomaly in the 12 cases of normal TAS. ERS modified diagnosis in 5 of the 8 cases of anechoic ovarian cysts seen in TAS. In 4 cases, PCOs not seen in TAS were identified. Two partially sub-mucous myomas not recognized by TAS were diagnosed by ERS. Sensibility, specificity, positive predictive value (PPV) and negative predictive value (NPV) of TAS and ERS were 38,4 and 87,5%, 41,6 and 100%, 50 and 100%, 40 and 85,7% respectively.

Discussion and conclusion. – These findings suggest ERS is an effective diagnostic tool in pelvic exploration when EVS cannot be performed. It should be widely proposed after information and assent.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Échographie endorectale, Échographie endovaginale, Endométriose, Ovaire, Pelvis, Utérus

Keywords : Endorectal sonography, Endovaginal sonography, Endometriosis, Ovary, Pelvis, Uterus


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Vol 32 - N° 11

P. 950-953 - novembre 2004 Retour au numéro
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