OPA is often used as an off-line derivatisation agent for fluorimetric detection in gentamicin analysis. As, in general, electrochemical detection is more sensitive than fluorimetric detection, the analysis of gentamicin as its OPA derivatives by high-performance liquid chromatography and electrochemical detection is proposed. The derivatisation procedure is that described by the European pharmacopoeia. The method allows not only the detection of all major gentamicin congeners C₁, C_1A, C_2A and C₂, but also of other minor unidentified components. A full validation of the method is presented and comparison is made with fluorimetric detection. A good linearity is found for the four congeners within the dynamic ranges 1–50 μg ml^–1 for electrochemical detection and 4–80 μg ml^–1 for fluorimetric detection. Both methods presented good accuracy and fidelity, although electrochemical detection is more sensitive than fluorimetric detection. The electrochemical detection method presented in this work appears to be a good alternative to the fluorimetric and pulsed electrochemical detection methods. To cite this article: I.T. Somé et al., C. R. Chimie 7 (2004).

Validation du dosage des congénères de la gentamicine par chromatographie liquide haute performance suivi d'une détection électrochimique : comparaison avec la détection fluorimétrique. L'orthophthaldialdehyde (OPA) est un dérivé utilisé comme agent de dérivatisation dans la détection fluorimétrique de la gentamicine. La détection électrochimique étant en général plus sensible que la détection fluorimétrique, une méthode de chromatographie liquide haute performance suivie d'une détection électrochimique utilisant les dérives OPA de la gentamicine est proposée dans ce travail. La méthode de dérivatisation est celle décrite dans la pharmacopée européenne. Cette méthode permet non seulement la détection des congénères majeurs C₁, C_1A, C_2A et C₂ de la gentamicine, mais également des congénères mineurs non identifiés. Une validation complète de la méthode est présentée et une comparaison est faite avec la détection fluorimétrique. On trouve une bonne linéarité pour les quatre congénères dans la gamme de concentration de 1 à 50 μg ml^–1 pour la détection électrochimique et de 4 à 80 μg ml^–1 pour la détection fluorimétrique. Les deux méthodes de détection présentent de bonnes exactitude et précision, la détection électrochimique ayant effectivement une sensibilité meilleure. Cette détection électrochimique semble une bonne alternative a la détection fluorimétrique. Pour citer cet article : I.T. Somé et al., C. R. Chimie 7 (2004).