Douleurs postopératoires après cure de prolapsus génital par voie vaginale avec ou sans renfort prothétique - 23/11/10
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Résumé |
Objectif |
Comparer, selon différents délais postopératoires, l’intensité des douleurs en évaluant différentes techniques utilisant ou non des renforts prothétiques.
Patientes et méthode |
Cent trente-deux patientes opérées consécutivement d’un prolapsus génital entre 2006 et 2008 par voie vaginale dont la moitié par réparation par tissu autologue et la moitié par renforts prothétique (Prolift™). L’évaluation était prospective par questionnaire cotant l’échelle visuelle analogique (Eva) de douleur, à j1 postopératoire, à la sortie du service, au premier mois postopératoire et à l’évaluation entre le troisième et le sixième mois postopératoire. Les facteurs étudiés étaient : l’utilisation de renfort prothétique, l’âge, une cure de prolapsus préalable, la réalisation d’une hystérectomie, la réalisation d’une sacrospinofixation, l’association d’une bandelette sous-urétrale, le stade POP-Q pré- et postopératoire.
Résultats |
L’utilisation de renfort prothétique est significativement plus douloureuse le jour de la sortie d’hospitalisation en comparaison à la réparation autologue (Eva à 1,2±1,8 contre 0,5±0,9 ; p=0,021). Les scores d’Eva des deux groupes n’offrent plus de différence significative à M1 et à M3–6. L’analyse montre que l’hystérectomie influence de manière significative la survenue de douleurs à j1 postopératoire, avec une simple tendance pour la sacrospinofixation à j1 (p=0,08). Les bandelettes sous-urétrales associées à une réparation autologue sont significativement plus douloureuses à j1 que lorsqu’elles sont associées à une réparation prothétique.
Discussion et conclusion |
Les cures de prolapsus par voie vaginale offrent des suites opératoires peu douloureuses (Eva<3) même si les renforts prothétiques, l’hystérectomie ou la sacrospinofixation apparaissent comme plus douloureuses les premiers jours. Ainsi, l’emploi ou non de renfort prothétique ne conditionne pas la réhabilitation précoce des patientes opérées d’une cure de prolapsus.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To assess postoperative pain after POP surgery by vaginal approach with and without mesh.
Patients and methods |
One hundred and thirty-two consecutives patients operated on for POP (POP-Q≥2) were enrolled. Surgical procedure was a traditional repair without mesh in 66 women and a mesh repair (Prolift™) in 66 women. Postoperative pain was prospectively assessed by autoadministred questionnaires including analog visual scale. Pain scores were recorded 1day after surgery (D1), at discharge, at 1month follow-up (M1) and at 3 to 6months follow-up (M3–6). We focused specially on mesh repair, age, previous prolapse procedure, hysterectomy, sacrospinofixation, transobturator sling, pre- and postoperative POP-Q score.
Results |
At discharge, pain score was significantly higher in the mesh group (1.2±1.8 versus 0.5±0.9, P=0.021). Pain score were low (VAS<3) and similar in the two groups with or without mesh at M1 and M3–6 follow-up. When focusing on associated factors, hysterectomy as a significant higher pain score at day 1, transobturator slings associated to traditional repair are more painful at D1 versus associated to mesh repair, sacrospinofixation has only a statistical tendency (P=0.08) more painful at D1.
Discussion and conclusion |
Pain score are low after both traditional or mesh repair by vaginal route. Mesh repair, hysterectomy and sacrospinofixation are more painful only in the first days after surgery. Our study supports the theory that transvaginal mesh procedure allows a quick return to normal life.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapsus urogénital, Renfort prothétique, Réparation autologue, Douleurs postopératoires, Hystérectomie, Sacrospinofixation, Voie vaginale, Transobturateur
Keywords : Transvaginal route, Pelvic prolapse, Mesh repair, Traditional repair, Hysterectomy, Sacrospinofixation, Transobturator
Plan
Vol 38 - N° 11
P. 648-652 - novembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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