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Polymorphismes du MC1R et photovieillissement du visage - 13/05/11

Doi : 10.1016/j.annder.2011.02.026 
J. Latreille a, K. Ezzedine b, c, A. Elfakir a, L. Ambroisine a, R. Jdid a, P. Galan b, S. Hercberg b, F. Gruber d, D. Malvy b, e, E. Tschachler a, d, C. Guinot a, , f
a CE.R.I.E.S., unité de biométrie et épidémiologie, 20, rue Victor-Noir, 92521 Neuilly-sur-Seine, France 
b UMR U557, Inserm/Inra/CNAM, université Paris-13, CRNH Île-de-France, 93000 Bobigny, France 
c Département de dermatologie, centre national des maladies rares, CHU Saint-André, 33000 Bordeaux, France 
d Département de dermatologie, université médicale de Vienne, Vienne, Autriche 
e Département de médecine interne, CHU Saint-André, université Victor-Segalen Bordeaux-2, 33000 Bordeaux, France 
f Laboratoire d’informatique, université François-Rabelais, 37200 Tours, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact du polymorphisme du gène du récepteur de la mélanocortine-1 (MC1R) sur la sévérité du photovieillissement du visage.

Méthodes

Cinq cent trente femmes résidant en île-de-France, âgées de 44 à 70 ans, ont participé à l’étude. Des photographies standardisées de leur visage ont été examinées par un dermatologue afin d’évaluer la sévérité du photovieillissement à l’aide de l’échelle globale à six niveaux développée par Larnier et al. L’effet du polymorphisme du gène MC1R sur la sévérité du photovieillissement (grades 1–3 vs grades 4–6) a été étudié à l’aide de régressions logistiques ajustées sur des facteurs de confusion (données démographiques, phénotypiques et intensité de l’exposition au soleil).

Résultats

Au total, 35 % des femmes étaient homozygotes de type sauvage, 49 % présentaient un seul variant, 15 % deux variants, et 1 % au moins un variant rare. Après ajustement, la présence de deux variants entraînant une diminution majeure de fonction du récepteur s’est révélée être un facteur de risque de photovieillissement (odds ratio ajusté=5,61 ; intervalle de confiance à 95 % [1,43–21,96]).

Discussion

Nos résultats suggèrent que certains variants du MC1R sont déterminants dans la sévérité du photovieillissement du visage.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

The objective of this study was to assess the association between melanocortin-1 receptor (MC1R) variants and the severity of facial skin photoaging.

Methods

The study population comprised 530 French middle-aged women between 44 and 70years. A trained dermatologist graded the severity of facial skin photoaging from photographs using Larnier’s global scale. Logistic regressions were performed to assess the influence of MC1R polymorphism on severe photoaging (grades 1–3 vs. 4–6), with adjustment for possible confounders (demographic and phenotypic data, and sun exposure intensity).

Results

Overall, 35% of the women were wild-type homozygotes, 49% had one variant, 15% had two variants, and 1% had at least one rare variant. After adjustment for possible confounders, the presence of two major diminished function variants was found to be a risk factor for photoaging (adjusted odds ratio=5.61; 95% confidence interval [1.43–21.96]).

Discussion

Our results suggest that genetic variations of MC1R are important determinants for severe photoaging.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : MC1R, Photovieillissement, Polymorphisme, Phototype

Keywords : MC1R, Photoaging, Polymorphism, Phototype


Plan


 Cet article repose sur une publication parue en 2010 dans le Journal of investigative dermatology, avec l’aimable autorisation de ce journal.


© 2011  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 138 - N° 5

P. 385-389 - mai 2011 Retour au numéro
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