Enquête image: une étude observationnelle sur les prescriptionsd'anti-inflammatoires non stéroïdiens et de gastroprotecteurs. Évaluation des modes de prescription selon le profil des patients - 01/01/04
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Résumé |
Objectif |
Cette enquête se donne pour objet d'étudier l'attitude des médecins vis-à-vis de la prescription de gastroprotecteurs aucours d'un traitement d'anti-inflammatoires non stéréoïdiens (AINS).
Méthodes observationnelles |
Deux enquêtes ont été menées auprès de 216 médecins, 79 rhumatologues et 137 généralistes, chacun incluant deux patients sous AINS pour au moins 6 jours consécutifs; un échantillon de 3000 personnes âgées de 40 ans et plus en population générale était également étudié.
Résultats |
Vingt-cinq pour cent des sujets = 65 ans - soit 210 personnes - de l'échantillon en population générale ont ététraités au moins 7 jours par AINS au cours de l'année précédant le recueil. L'âge des patients était considéré par 89 % de l'ensemble des médecins et 98 des rhumatologues comme l'une des trois raisons principales de coprescription d'un gastroprotecteur. Alors que la perception des facteurs de risques digestifs, notamment l'âge, est très bien connue des médecins, 70 % de ceux-ci déclarent prescrire un traitement gastroproctecteur chez le sujet âgé alors que ces prescriptions effectivement réalisées ne concernent que 55 % des patients (28 % dans la tranche d'âge 40–54 ans). Les rhumatologues prescrivent plus de gastroprotecteurs que les généralistes (77 % versus 66 %, p < 0,05). Dans la population générale, 39 % des sujets de plus de 65 ans prenant un traitement AINS sont traités par gastroprotecteurs.
Malgré une bonne connaissance des facteurs de risques digestifs induits par les AINS, il existe une différence entre les prescriptions déclarées par les praticiens et les traitements gastroprotecteurs prescrits aux sujets de plus de 65 ans.
Le recours à un traitement gastroprotecteur dans la population générale des plus de 65 ans n'est que de 44 %. Paradoxalement, la prescriptionde gastroprotecteurs avec un coxib (38 %) est presque aussi fréquente qu'avec les autres AINS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 71 - N° S6
P. 157-160 - décembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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