Au cours de l'ostéoporose, les fractures vedettes : poignet, vertèbre et extrémité supérieure du fémur sont bien connues des cliniciens et pourtant, elles demeurent insuffisamment prises en charge sur le plan médical. Malgré tout, l'ostéoporose ne se résume pas à ces seules fractures vedettes et toute fracture liée à un traumatisme de faible énergie après 50 ans en dehors du crâne, du rachis cervical, des doigts et des orteils est susceptible d'être une fracture ostéoporotique. Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus, du bassin et de la cheville sont en constante augmentation. Si les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus et du bassin sont clairement de nature ostéoporotique, le lien entre fracture de cheville et ostéoporose est moins évident. La mortalité et la morbidité des fractures du bassin sont comparables à celles des fractures de l'extrémité supérieure du fémur, étant donné l'âge élevé de la population concernée.

Although fractures involving the wrist, spine, and proximal femur are known to be strongly associated with osteoporosis, the underlying bone insufficiency often receives insufficient diagnostic and therapeutic attention. Osteoporosis also increases the risk of fractures at other sites. Low-energy fractures in patients older than 50 years should lead to investigations for osteoporosis, the only exceptions being fractures of the skull, cervical spine, fingers, and toes. The incidence rate of fractures of the proximal humerus, pelvis, and ankle are climbing relentlessly. Whereas fractures of the proximal humerus and pelvis are undoubtedly related to osteoporosis, the link is less well established for fractures of the ankle. Mortality and morbidity rates associated with pelvic fractures are similar to those seen with fractures of the proximal femur, in keeping with the fact that both fractures occur in elderly individuals.