Après une fracture périphérique survenant chez une femme ménopausée : comment est faite la prise en charge de l'ostéoporose et quel est l'impact de l'information donnée au médecin généraliste ? - 01/01/05
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Résumé |
La survenue d'une fracture non traumatique chez une femme ménopausée devrait faire suspecter une ostéoporose et déboucher sur une prise en charge thérapeutique adaptée.
Objectifs. - Évaluer l'impact d'une information délivrée au médecin sur la mise en route d'un traitement anti-ostéoporotique après une fracture périphérique.
Patients et méthodes. - Soixante-dix-huit femmes ménopausées âgées en moyenne de 81,5 ans, admises au service des urgences pour une fracture périphérique, ont été suivies pendant sept mois. Une lettre d'information indiquant la nature ostéoporotique probable de la fracture, et l'intérêt de l'introduction d'un traitement a été envoyée à leur médecin traitant au 3e mois après la fracture. Au 7e mois, un questionnaire a été adressé aux médecins des patientes restant non traitées.
Résultats. - Neuf patientes recevaient un traitement anti-ostéoporotique à l'admission aux urgences : un traitement hormonal substitutif et huit traitements par calcium (Ca)±vitamine D. Quatre-vingt-cinq pour cent des patientes ont été hospitalisées et aucun traitement n'a été initié avant leur sortie. À six mois, sept traitements ont été initiés (Ca±vitamine D). À sept mois, les réponses aux questionnaires montrent l'introduction de 11 traitements supplémentaires (5 biphosphonates±Ca/vitamine D et 6 Ca/vitamine D). La prise en charge était similaire dans le groupe de patientes âgées de moins de 80 ans et de 80 ans ou plus.
Conclusions. - Malgré l'information au médecin, un traitement anti-ostéoporotique n'a été débuté que chez 30,5 % de ces patientes. L'âge élevé et les comorbidités ont-ils été des arguments pour ne pas traiter ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
A non-traumatic fracture that occurs in a postmenopausal woman should be suspected as osteoporotic and needs a specific intervention.
Objectives. - To evaluate the effects of information given to physician on the rate of treatment for osteoporosis initiated after a non-vertebral fracture.
Patients and methods. - Seventy-eight postmenopausal women (mean age 81,5 years old) admitted to surgery emergency department with a non-vertebral fracture were studied for seven months. A letter, which informs the physicians that the fracture was probably osteoporotic, and needed a treatment, was sent three months after the fracture occurred. At seven months, a questionnaire was sent to physicians when their patients remained not treated.
Results. - Nine patients were receiving a therapy for osteoporosis before the fracture occured: one hormonal replacement therapy and eight calcium (Ca)±vitamin D supplements. Eighty-five percent of the patients were hospitalised, and no treatment was initiated before discharge. At six months, seven treatments were initiated (Ca±vitamin D). At seven months, the answers to questionnaires show that 11 other treatments have been initiated (5 bisphosphonates±Ca/vitamin D et 6 Ca/vitamin D supplements). Management was similar when women where less than 80 years old or 80 and more.
Conclusions. - Despite information given to physician, only 30.5% of these patients were offered a treatment for osteoporosis. Was the decision to introduce treatment influence by old age and comorbidities?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéoporose, Traitement, Fracture, Étude longitudinale, Information
Keywords : Osteoporosis, Treatment, Fracture, Longitudinal study, Information
Plan
Vol 72 - N° 12
P. 1320-1325 - décembre 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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