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Endométriose et adolescente - 01/01/06

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2006.07.008 
N. Bourdel a, S. Matsusakï a, H. Roman b, Y. Lenglet a, R. Botchorischvili a, G. Mage a, M. Canis a,
a Service de gynécologie-obstétrique, polyclinique Hôtel-Dieu, CHU de Clermont-Ferrand, boulevard Léon-Malfreyt, 63003 Clermont-Ferrand, France 
b Clinique obstétricale et gynécologique, CHU de Rouen, 76031 Rouen, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L'endométriose est considérée comme une pathologie de la femme de plus de 30 ans. Cependant, depuis une dizaine d'années, la littérature comporte des données qui soulignent la fréquence de cette maladie chez l'adolescente. Chez ces jeunes patientes, l'endométriose est le plus souvent découverte devant des douleurs pelviennes chroniques. La rythmicité de ces douleurs est beaucoup moins caractéristique que chez l'adulte. Leur persistance malgré une contraception oestroprogestative associée aux anti-inflammatoires est un argument majeur en faveur de l'endométriose et justifie une exploration laparoscopique. Lors de cette coelioscopie la recherche de lésions atypiques, beaucoup plus fréquentes chez ces patientes, est primordiale. La biopsie de ces lésions est indispensable pour éviter les faux positifs lourds de conséquences à cet âge. La prise en charge a pour objectif l'absence de douleur, l'arrêt de la progression de la maladie et la préservation de la fertilité. La première ligne de traitement médical associe contraception oestroprogestative (en continu si nécessaire) et anti-inflammatoire non stéroïdien. L'utilisation de progestatifs est possible. Les agonistes de la GnRH ne devraient constituer qu'un dernier recours chez ces patientes dont le capital osseux est encore croissant. Le traitement chirurgical réalisé au mieux lors de l'exploration coelioscopique préservera la fertilité, mais sera le plus complet possible. La prise en charge et le diagnostic précoce pourraient permettre de prévenir la progression de la maladie et d'assurer un accompagnement adapté. Nous proposons un arbre décisionnel, mais les études concernant cette population sont trop peu nombreuses pour définir une attitude précise.

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Abstract

Endometriosis has long been considered as a disease of women over 30 years old. However, recent data from the literature demonstrated its high incidence in teenagers. Endometriosis in teenagers is generally associated with chronic pelvic pains and cyclical signs are less common than in adults. The persistence of the pain despite an estroprogestative contraception associated with non-steroidal anti-inflammatory drugs is a strong argument for the diagnosis and justifies a laparoscopic exploration. During this laparoscopy, the search for atypical lesions, which are much more common than typical ones, is essential. Biopsies of these lesions is mandatory in every patient to rule out false positives and false negatives which are common in atypical lesions. The aim of the treatment is to improve the pain. The first line of medical treatment is based on the estroprogestative contraception and non-steroidal anti-inflammatory drugs. The prescription of GnRH should be the ultimate solution because the bone reserve increases until the age of 18 to 20. The laparoscopic treatment, when required, should be as complete as possible. Early diagnosis and medical management may prevent the development of the disease. However, further studies in the teenager are essential to improve the current empirical management.

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Mots clés : Endométriose, Adolescente, Douleur pelvienne, Laparoscopie

Keywords : Endometriosis, Adolescence, Pelvic pain, Laparoscopy


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Vol 34 - N° 9

P. 727-734 - septembre 2006 Retour au numéro
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