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Les infections à adénovirus chez l'enfant : expérience dans le domaine de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques - 17/07/07

Doi : 10.1016/j.arcped.2007.03.014 
G. Le Henaff a, , N. Corradini a, C. Gras b, F. Méchinaud a
a Service d'oncologie pédiatrique, hôpital Mère-Enfant, CHU de Nantes, France 
b Service de réanimation pédiatrique et néonatale, hôpital Mère-Enfant, CHU de Nantes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les infections à adénovirus (Adv) sont fréquentes en pédiatrie, et parfois sévères, en particulier chez les enfants immunodéprimés. Nous nous intéressons ici au domaine de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), en rapportant le cas de 2 enfants ayant reçu une telle allogreffe et ayant présenté une infection à Adv.

Observations

Le cas no 1 est celui d'un enfant qui a reçu une allogreffe de CSH à l'âge de 6 ans. Il a présenté une cystite hématurique à Adv, résolutive après la prise de sa greffe et un traitement antiviral. Le cas no 2 est celui d'un enfant qui a reçu une allogreffe de CSH à l'âge de 2 ans. Il a présenté rapidement une infection disséminée à Adv. Malgré la réinjection d'un greffon autologue et un traitement antiviral, l'enfant est décédé, sans aucun signe de reconstitution immunitaire.

Discussion

L'immunosuppression T (principalement due à la technique de T déplétion in vivo) constitue le principal facteur de risque d'infection à Adv après greffe de CSH. Il est primordial de la détecter et proposer un dépistage de routine, ciblé, chez les patients greffés. Par ailleurs, la détection précoce d'une virémie par biologie moléculaire est un facteur prédictif d'évolution vers une forme disséminée clinique, responsable d'une mortalité supérieure à 50%. L'enjeu est d'instaurer un traitement le plus précoce possible. L'immunothérapie est un axe à développer, par l'approche de réduction de l'immunosuppression, ou par la manipulation des greffons et des lymphocytes de donneur, afin de favoriser l'immunité anti-Adv. La place d'une éventuelle prophylaxie reste à définir.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Adenovirus (Adv) infections are frequent in pediatric patients, sometimes serious, above all in immunocompromised children. We report the cases of 2 children who presented an Adv infection after allogeneic stem cell transplantation (SCT).

Case reports

Case no 1 concerns a boy who received SCT at the age of 6 years. He had a hemorragic cystitis, which resolved after antiviral treatment and successful engraftment. Case no 2 concerns a boy who received SCT at the age of 2. He shortly presented a disseminated infection, and died in spite of antiviral treatment and re-infusion of an autologous transplant.

Discussion

T-cell depletion (mainly carried out in vivo at present) is the major risk factor of Adv infection after allogeneic SCT. It is important to be recognized, in order to proceed to a routine screening among transplanted patients. Moreover, the detection of viral genoma by molecular biology is a predictive factor of disseminated disease development, with mortality rates higher than 50%. Early treatment is thus crucial. Immunotherapy is to be developed, by tapering of immunosuppression, or by manipulating grafts and donor lymphocyte infusions, in order to improve Adv specific responses. The possibility of a prophylaxis is still to be investigated.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Adénovirus, Allogreffe de cellules souches, Immunothérapie

Keywords : Adenoviridae infection, Stem cell transplantation, Immunotherapy, Child


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Vol 14 - N° 7

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