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La surveillance des marqueurs du remodelage osseux n’améliore pas la persistance au traitement par ibandronate - 11/01/12

Doi : 10.1016/j.rhum.2011.09.014 
Christian Roux a, , Bruno Giraudeau b, c, d, e, Stéphanie Rouanet f, Geneviève Dubourg g, Élodie Perrodeau b, d, Philippe Ravaud e
a Service de rhumatologie, hôpital Cochin, université Paris-Descartes, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France 
b Inserm CIC 202, 37000 Tours, France 
c Université François-Rabelais, 37000 Tours, France 
d CHRU de Tours, 37000 Tours, France 
e Inserm U738, université Paris-Descartes, Paris, France 
f Roche, 92000 Neuilly-sur-Seine, France 
g Centre hospitalier Pitié-Salpêtrière, université Paris-VI, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Évaluer si l’utilisation du contrôle des marqueurs biologiques du remodelage osseux (CTX) est un moyen d’améliorer la persistance au traitement oral mensuel par ibandronate.

Méthodes

Étude multicentrique prospective à un an utilisant un schéma de randomisation en cluster, avec randomisation des médecins prescripteurs en deux groupes, A et B ; dans le groupe B, les médecins utilisaient les résultats des CTX et deux informations standardisées selon l’évolution des CTX depuis l’inclusion : non optimale si diminution de moins de 30 % à la semaine 6 (S6), positive au-delà. Dans le groupe A, le suivi était habituel. Les patientes étaient des femmes ménopausées, débutant un traitement mensuel par ibandronate 150mg. Elles n’étaient pas informées des hypothèses de l’étude et du critère de jugement, c’est-à-dire la proportion de patientes avec persistance du traitement lors de la visite à un an.

Résultats

Quatre-vingt-huit médecins ont été randomisés dans le groupe A et ont inclus 346 patientes, 75 dans le groupe B ont inclus 250 patientes. La persistance à un an était élevée et ne différait pas entre les deux groupes (75,1 et 74,8 % ; p=0,932). Il n’y avait aucune différence dans la proportion de patientes persistantes selon le message délivré au groupe de patientes disposant de l’information sur les résultats des CTX : respectivement 77,4 % et 74,8 % chez les patientes avec un message sous-optimal ou positif.

Conclusion

Cette étude n’a pas pu démontrer que s’appuyer sur le contrôle des CTX pourrait améliorer la persistance au traitement par ibandronate dans l’ostéoporose post-ménopausique.

Messages clés

La persistance est fortement prédictive de l’efficacité des traitements anti-ostéoporotiques. La surveillance des marqueurs osseux ne constitue pas un moyen d’améliorer la persistance à un bisphosphonate oral. Il existe une discordance entre les taux de persistance observés lors des études cliniques et ceux en situation réelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Ostéoporose, Persistance, Marqueurs du remodelage osseux, Randomisation en cluster


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2011.05.001).


© 2011  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 79 - N° 1

P. 68-72 - janvier 2012 Retour au numéro
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