Une fois que la décision de traiter un anévrisme intracrânien est prise, les cliniciens doivent choisir l’une de deux options de traitement : la chirurgie ouverte ou le traitement endovasculaire. La justification sous-jacente au choix de la modalité de traitement demeure obscure.

Nous discutons les facteurs cités dans la littérature se rapportant au patient et à l’anévrisme qui influenceraient le choix du traitement.

La pertinence et l’incidence sur le sens de la décision du statut de la rupture, de l’âge, du type de présentation clinique, de l’état de santé général, ainsi que de la taille, la localisation et la morphologie de l’anévrisme et la multiplicité des lésions sont passées en revue. La validité de ces facteurs dans la prise de décision demeure douteuse, puisque le même facteur peut donner lieu à des opinions opposées selon la technique du praticien. Les différences perçues dans la sécurité et l’efficacité entre les deux approches sont souvent invoquées pour tenter de justifier les choix de traitement. Nous discutons des difficultés liées à la sélection et au raisonnement au cas par cas.

Il est nécessaire de concevoir et d’exécuter des essais cliniques randomisés adéquats pour trancher la controverse et déterminer la modalité de traitement optimale des anévrismes intracrâniens. Étant donné le manque de connaissances fiables justifiant l’une ou l’autre option de traitement, le choix le plus éthiquement approprié pour les cliniciens de formation chirurgicale ou endovasculaire est de participer à des essais randomisés.