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Le syndrome du bébé secoué : quelles lésions en imagerie ? - 23/08/12

Doi : 10.1016/j.arcped.2012.06.001 
C. Adamsbaum a, , b , B. Husson b
a Faculté de médecine, université Paris Descartes, 75006 Paris, France 
b Service d’imagerie pédiatrique, CHU Bicêtre, AP–HP, 78, rue du Gal-Leclerc, 94275 Le Kremlin-Bicêtre cedex, France 

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Résumé

Les traumatismes non accidentels de l’encéphale (syndrome de « l’enfant secoué ») représentent la principale cause de morbidité et de mortalité dans le cadre des mauvais traitements à enfants. Ils concernent surtout le nourrisson âgé de moins de huit mois. Les secouements en cause sont toujours très violents et parfois associés à un impact final. Les lésions intracrâniennes peuvent être isolées, sans traumatisme squelettique ni cutané. La simple évocation du diagnostic impose l’hospitalisation en urgence. Le scanner crânien, de réalisation simple en urgence, est la clé du diagnostic. Il montre des hématomes sous-duraux de localisation caractéristique, le plus souvent diffus et situés dans des zones particulières : vertex, espace interhémisphérique et tente du cervelet. Il n’y a pas de contexte traumatique clair et l’histoire rapportée est fluctuante. L’analyse tridimensionnelle de la boîte crânienne recherche une fracture, parfois complexe et/ou une tuméfaction du scalp, signe d’impact récent. Les lésions intraparenchymateuses (contusion, cisaillement et surtout anoxo-ischémie) sont mieux appréciées en IRM. Leur étendue conditionne le pronostic. Le fond d’œil est systématique à la recherche d’hémorragies rétiniennes (environ 80 % des cas) ainsi que les radiographies du squelette, à la recherche de fractures (environ un tiers des cas) parfois très subtiles. La présence d’ecchymoses est un élément diagnostique majeur mais inconstant. La datation précise des lésions squelettiques et/ou encéphaliques est impossible en imagerie, et le seul élément utile à indiquer est la présence de lésions d’âges différents. Cela indique des traumatismes répétés et donc un risque élevé de récurrence.

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Abstract

Non-accidental brain trauma (also called shaken baby syndrome) represent the main cause for morbidity and mortality in the context of child abuse. It often occur in young infants aged less than 8months. The shaking leading to brain injuries are very violent and sometimes associated with a final impact. Intracranial injuries may be isolated without skeletal trauma or bruising. In any suspicion of such a diagnosis, emergency hospitalization is indicated. Brain CT, easy to perform in emergency, is the diagnostic key. It discloses diffuse subdural hematomas in typical sites as vertex, interhemispheric space and tentorium. There is no clear background of trauma and the related story is changing over time. The 3D analysis of the skull looks for signs of recent impact as a fracture that is sometimes complex and/or a soft tissue swelling of the scalp. Intraparenchymal injuries (contusions, tearing, and overall anoxic ischemic injuries) are better analyzed with MRI. The prognosis depends on their extent. Ophtalmologic examination is systematically performed looking for retinal hemorrhages (around one third of cases) which may be very subtle. Bruising is a major diagnostic sign, but inconstantly present. A precise datation of skeletal and/or brain injuries is not possible with imaging and the only indication of use is to establish the presence of “age different lesions”. This indicates repeated trauma and thereby a high risk of recurrence.

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Vol 19 - N° 9

P. 1002-1007 - septembre 2012 Retour au numéro
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