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Utilisation du FRAX™ dans l’analyse coût–efficacité des traitements antiostéoporotiques chez les femmes ménopausées - 26/11/12

Doi : 10.1016/j.rhum.2012.03.010 
Kazem Alzahouri a, c, 1, Stéphane Bahrami a, b, 1, Isabelle Durand-Zaleski a, b, , Francis Guillemin c, Christian Roux d
a Unité de recherche clinique de Paris (URC Éco Île-de-France), AP–HP, 75004 Paris, France 
b Recherche clinique santé publique, hôpital Henri-Mondor, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil, France 
c Université Henri-Poincaré, hôpital Brabois, 54000 Nancy, France 
d Université Paris Descartes, hôpital Cochin, AP–HP, 75006 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le FRAX™ est un algorithme permettant de calculer la probabilité du risque absolu de fractures chez un patient. Il est de plus en plus admis que l’instauration des traitements antiostéoporotiques devrait se baser sur la probabilité du risque individuel de fractures à dix ans, calculé à partir de l’outil FRAX™, plutôt que sur les T-scores seuls.

Objectif

Notre objectif était d’évaluer le rapport coût–efficacité d’un traitement par alendronate pendant une durée de cinq ans, chez les femmes ménopausées françaises dont le score de FRAX™ était connu.

Méthode

Nous avons utilisé le modèle de Markov qui simule une cohorte pour un FRAX™ donné et des caractéristiques spécifiques liées à une population. Le seuil FRAX™ considéré comme coût–efficace était compris entre 10 % et 3 % chez les femmes ménopausées traitées par alendronate, en comparaison aux femmes non traitées.

Critères

Nombre de patients à traiter (NNT) pour éviter la survenue de fractures de hanche, le coût, la qualité de vie ajustée en fonction de l’âge, le rapport coût–efficacité.

Résultats

Le rapport coût–efficacité d’un traitement à l’âge de 70ans, en comparaison à l’absence de traitement, était compris entre 104 183 € et 413 473 € par QALY lorsque le FRAX™ diminuait de 10 à 3 %. Le NNT, pour éviter la survenue d’une fracture de hanche, était compris entre 97 et 388 patients en fonction de l’âge (50–80ans) et du FRAX™. Les analyses de sensibilité ont montré que les déterminants principaux du rapport coût- efficacité étaient l’adhérence au traitement et son coût.

Conclusion

Selon les estimations actuelles de l’efficacité d’un traitement par alendronate et le prix du médicament princeps en France, le traitement par alendronate chez une femme âgée de 70ans ayant une probabilité de fracture de hanche de 10 %, atteint juste le seuil considéré comme « acceptable » pour le ratio différentiel coût–résultats (RDCR). L’amélioration de l’adhérence au traitement et/ou la diminution du prix du traitement diminuent le RDCR. Cependant, ce modèle sous-estime le bénéfice potentiel en excluant les autres fractures.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Coût–efficacité, Ostéoporose, Fracture de hanche, Alendronate, FRAX™


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine.


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Vol 79 - N° 6

P. 557-563 - décembre 2012 Retour au numéro
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